Bonjour à tous !

Noël approche... Et cette année on a eu l'envie de prendre part à l'opération Boîte de Noël, en partenariat avec la Ville de Pessac.

?Boîte de noël solidaire à Pessac, de quoi s'agit-il ? ?

L’opération Boîtes solidaires est une initiative qui propose de donner un peu de réconfort aux personnes en difficultés, sans toit, ni famille : une idée 100% esprit de Noël.

?Avec une boîte à chaussure, fabrique une box de Noël solidaire?

?L'objectif est d'offrir aux sans abris ces petites boîtes qui redonnent le sourire et permettent juste un instant de penser à des choses positives et de réchauffer les cœurs.

Pour cela nous avons besoin de vous !?

Le concept est tout simple ?. Une boîte à chaussures ou un carton. A l'intérieur on glisse des petites attentions ?

✨ Un produit d'hygiène (dentifrice, brosse à dent, savon, gel douche, brosse, crème, parfum, gel hydroalcoolique).✨ Un produit (ou plusieurs) alimentaire(s) : non périssable(s) , emballé(s) et pas fait maison (un peu de chocolat par exemple, c'est tellement apprécié en cette période).✨ Un vêtement (bonnet, tour de cou, écharpe, gant, grosse chaussette, cape de pluie).✨Un objet plaisir ou loisir (comme par exemple, un livre, une lampe torche, un chargeur de téléphone nomade, un jeu, un carnet de dessin).✨Et puis un petit mot, un dessin, ou une carte de Noël.

Pensez à inscrire à l'extérieur si la boite s'adresse à un homme, une femme ou un enfant.

Où et quand la déposer ?

Entre le lundi 7 et le samedi 19 décembre, à l'un des points de collecte listés sur l'affiche jointe. Les boîtes seront ensuite collectées et remises à des personnes sans abris.

?Merci à tous !?

A très vite !

L'équipe Thé O'Bulles

logopessacINFORMATION DU SECTEUR DE PESSAC SAMEDI 23 MAI 2020

  • dans la nuit a été levée l’interdiction de célébration pour l’ensemble des cultes moyennant le respect de nombreuses règles sanitaires.
  • cette perspective nous réjouit tous, mais sa mise en œuvre va exiger de nous un cadre très précis d’accompagnement des célébrations qui demande du temps  et des bénévoles pour le mettre en place.
  • pour le secteur de Pessac, les célébrations ne reprendront qu’avec la fête de la Pentecôte et les célébrations des 30 et 31 mai.
  • pour cette reprise, le programme habituel sera respecté à la seule différence que la messe habituellement prévue à l’église Saint Jacques fermée pour rénovation aura lieu le dimanche à 9h30 à l’église Saint Martin.
  • d'ores et déjà sachez que le port du masque sera exigé pour participer aux messes à venir.
  • merci de vous engager dans le service de désinfection des églises prévu 30 minutes avant l’heure de la messe. Pour cela signalez-vous par mail à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .

Dans la joie de célébrer ensemble le don de l’Esprit Saint dans quelques jours, fraternellement, père Frédéric-Marie LAUROUA.

Important : pour l'accès aux églises afin d'assister aux célébrations, nous avons fait le choix de ne pas passer par des réservations de places sur internet ou par téléphone. L'accès est donc libre dans la mesure des places disponibles, 100 places. Soyez les bienvenus.

PentecoteaPessac2Frères et soeurs, le temps qui s'ouvre devant nous est un temps de joie de nous retrouver dans la prière commune. L'organisation de cette prière exige de nous un surcroît de travail de préparation et d'accompagnement.

Les personnes engagées habituellement ont répondu présent pour cette première célébration mais ils ne pourront pas seuls  assurer  ce surcroît de tâches.

Nous attendons donc de tous ceux qui le peuvent qu'ils prennent leur tour de service et assurent au moins un service de préparation et d'accompagnement d'une célébration,  encadrés par des habitués.

Vous pouvez vous inscrire dès aujourd'hui pour les célébrations à venir du mois de juin en adressant un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. . Nous ne pourrons proposer des célébrations que si elles sont ainsi encadrées, le manque d'encadrants pourrait conduire à terme à annuler des célébrations.

En ce jour de la Pentecôte il nous est rappelé à chacun que l'Eglise ne poursuivra son pèlerinage que si moi je m'en préoccupe. Prenez cet appel comme un appel de l'Esprit Saint ! Bonne fête à tous!

 Opérations toujours en cours

  SolidariteParoisse        viergeStMartin 

Du père Curé : "Frères et soeurs, vous avez été généreux pour votre paroisse en répondant à l'appel lancé pendant le confinement pour soutenir la trésorerie de votre secteur paroissial. Cette générosité c'est encore clairement manifestée lors de la quête de la Pentecôte. Soyez en vivement remerciés. Votre souci du soutien matériel et financier de la vie de notre communauté vous honore"


Samoussa1       Samoussa2

Chers frères et sœurs en Christ,

Dans notre élan de solidarité pour notre secteur Pastoral, Je vous propose un petit en-cas plaisir, c’est à dire les Samoussas en apéritif ou une entrée et pourquoi pas un buffet dînatoire à savourer en famille ou à offrir en attendant de pouvoir partager entre amis après l’éradication de cette pandémie !

Vous avez déjà eu l’occasion de les déguster à différentes occasions !

C’est une proposition à un prix attractif dont le produit de la vente sera versé intégralement à notre communauté Pastorale.

Pour commander ou pour  plus d’informations je suis joignable au 07 82 19 35 58 (Hyacintha)

Grain de sénevé versus corona

 Job 33 : 14

«Dieu parle tantôt d’une manière, tantôt d’une autre et l’on n’y prend point garde»

Actes 14: 22

«C‘est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut rentrer dans le royaume de Dieu»

Mathieu13 : 31,32

«Le royaume des cieux est semblable au grain de sénevé qu’un homme a pris et semé dans son champ. C’est la plus petite graine de toutes les semences, mais quand il a poussé, il est plus grand que les légumes et devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches.»

Psaume 119 :114

«Tu es mon asile et mon bouclier, j’espère en ta promess

L'Action Catholique des Enfants de Gironde

Pendant le confinement  nous avons eu le soucis de conserver le lien avec les enfants mais aussi les familles. Les réseaux sociaux et le téléphone ont été très utile pour maintenir ce contact. Nos responsables ont mené à leur niveau et chacune à leur façon des opérations de solidarité ainsi Albertine responsable du club de Châtaigneraie a réalisé 8 blouses pour les aides-soignantes et personnels hospitaliers. La permanente de l'ACE Gironde est en lien avec des responsables d'associations étudiantes je distribue des tickets restaurants pour les aider à faire leurs courses. Je me suis inscrite sur le sit ee-buzz de la mairie de Pessac je fais les courses pour les personnes âgées, souvent isolées, ainsi qu'à mes voisins. Le confinement a été l'occasion de créer du lien et de nouveaux échanges. Marie Claudine responsable du club sur Châtaigneraie a le soucis d'être en contact avec les enfants et les parents pour prendre de leurs nouvelles. Elle prête son ordinateur à une enfant pour qu'elle puisse faire ses devoirs.

Les enfants des clubs de Pessac Saige et Châtaigneraie ont été invité à réaliser une chaîne de dessins. L'idée est venu d'un enfant Onèsime qui s'ennuyait de ne plus voir ses copains et jouer avec eux. L'Action Catholique des Enfants est venu pour répondre à son appel. Il a envoyé un dessin que j'ai transmis aux autres enfants par le biais des réseaux sociaux et petit à petit les enfants se sont échangés des dessins. Cette chaîne a depuis voyagé pour arriver au Bénin( Calavi- Abomey, Cotonou) où les enfants ont répondu en envoyant des dessins.Ils ont montré la solidarité et la fraternité.

Les échanges de dessins continuent pour être envoyés en lien avec le MCR aux personnes isolées mais aussi dans les EHPADS. Pour Pâques nous avons pu donner des œufs en chocolat à un foyer de vie qui s'occupe de jeunes en situation d'handicap; ils ont pu être distribué aux personnels et résidents.

Cliquez sur la 1ère image pour voir la synthèse, cliquez sur la 2ème image pour plus de détail

ACE  ACE

 

Matthieu 6 : 6  

Mais toi, quand tu pries, entre dans la pièce la plus retirée, ferme la porte et prie ton Père qui est dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

version NBS

Cliquez sur le jour pour entendre le commentaire audio de l'Evangile par vos prêtres et diacres

Dimanche 31 mai  Père Jean-Marie Lesbats
Samedi 30 mai  Père Frédéric-Marie Lauroua
Vendredi 29 mai  Père Jean-Marie Lesbats
Jeudi 28 mai  Père Francis Bacqueyrysses
Mercredi 27 mai  Père Jean-Marie Lesbats
Mardi 26 mai  Père Francis Bacqueyrysses
Lundi 25 mai  Père Frédéric-Marie Lauroua
Dimanche 24 mai  Père Francis Bacqueyrysses
Samedi 23 mai  Père Frédéric-Marie Lauroua
Vendredi 22 mai  Père Jean-Marie Lesbats
 Messe en vidéo  Père Frédéric-Marie Lauroua
Mercredi 20 mai  Père Jean-Marie Lesbats
Mardi 19 mai  Père Francis Bacqueyrysses
Lundi 18 mai  Père Frédéric-Marie Lauroua
Dimanche 17 mai  Père Frédéric-Marie Lauroua
Samedi 16 mai  Père Frédéric-Marie Lauroua
Vendredi 15 mai  Père Jean-Marie Lesbats
Jeudi 14 mai  Père Francis Bacqueyrysses
Mercredi 13 mai  Père Jean-Marie Lesbats
Mardi 12 mai  Père Francis Bacqueyrysses
Lundi 11 mai  Père Frédéric-Marie Lauroua
Dimanche 10 mai  Père Jean-Marie Lesbats
Samedi 9 mai  Père Frédéric-Marie Lauroua
Vendredi 8 mai  Père Jean-Marie Lesbats
Jeudi 7 mai  Père Francis Bacqueyrysses
Mercredi 6 mai  Père Jean-Marie Lesbats
Mardi 5 mai  Père Francis Bacqueyrysses
Lundi 4 mai  Père Frédéric-Marie Lauroua
Dimanche 3 mai  Diacre Bernard Lacampagne
Samedi 2 mai  Père Frédéric-Marie Lauroua
Vendredi 1 mai   Père Jean-Marie Lesbats
Jeudi 30 avril   Père Francis Bacqueyrysses
Mercredi 29 avril  Père Jean-Marie Lesbats
Mardi 28 avril   Père Francis Bacqueyrysses
Lundi 27 avril  Père Frédéric-Marie Lauroua
Dimanche 26 avril  Père Francis Bacqueyrysses
Samedi 25 avril   Père Frédéric-Marie Lauroua
Vendredi 24 avril   Père Jean-Marie Lesbats
Jeudi 23 avril  Père Francis Bacqueyrysses
Mercredi 22 avril   Père Jean-Marie Lesbats 
Mardi 21 avril   Père Francis Bacqueyrysses
Lundi 20 avril   Père Frédéric-Marie Lauroua
Dimanche 19 avril   Père Jean-Marie Lesbats
Samedi 18 avril   Père Frédéric-Marie Lauroua
Vendredi 17 avril   Père Jean-Marie Lesbats
Jeudi 16 avril   Père Francis Bacqueyrysses
Mercredi 15 avril   Père Jean-Marie Lesbats
Mardi 14 avril   Père Francis Bacqueyrysses
Lundi 13 avril   Père Frédéric-Marie Lauroua
Dimanche 12 avril   Père Frédéric-Marie Lauroua
Samedi 11 avril   Père Jean-Marie Lesbats
Vendredi 10 avril   Père Frédéric-Marie Lauroua
Jeudi 9 avril  Père Francis Bacqueyrysses
Mercredi 8 avril   Père Jean-Marie Lesbats 
Mardi 7 avril   Père Frédéric-Marie Lauroua
Lundi 6 avril   Père Frédéric-Marie Lauroua
Dimanche 5 avril   Père Francis Bacqueyrysses
Samedi 4 avril   Père Frédéric-Marie Lauroua 
Vendredi 3 avril   Père Jean-Marie Lesbats 
Jeudi 2 avril   Père Frédéric-Marie Lauroua 
Mercredi 1 avril   Père Jean-Marie Lesbats 
Mardi 31 mars   Père Frédéric-Marie Lauroua 
Lundi 30 mars   Père Frédéric-Marie Lauroua 
Dimanche 29 mars   Diacre Bernard Lacampagne
Samedi 28 mars   Père Frédéric-Marie Lauroua
Vendredi 27 mars   Père Frédéric-Marie Lauroua
Jeudi 26 mars   Père Frédéric-Marie Lauroua
Mercredi 25 mars   Père Frédéric-Marie Lauroua
Mardi 24 mars   Père Frédéric-Marie Lauroua
Lundi 23 mars   Père Frédéric-Marie Lauroua
Dimanche 22 mars   Père Jean-Marie Lesbats
Samedi 21 mars   Père Frédéric-Marie Lauroua
Vendredi 20 mars  Père Frédéric-Marie Lauroua
Jeudi 19 mars  Père Frédéric-Marie Lauroua
Mercredi 18 mars  Père Frédéric-Marie Lauroua
Mardi 17 mars  Père Frédéric-Marie Lauroua
Lundi 16 mars  Père Frédéric-Marie Lauroua

 

COMME  DES  PERLES

PerleAu début, toutes petites, infimes parcelles de nos Êtres,

elles sont Uniques.

Par strates successives, nos Âmes grandissent par l’effet

de nos fois animées par l’Esprit Saint.

Révélées au grand jour, elles reflètent la lumière en mille

feux colorés, spécifiques à chacune d’entre-elles.

Assemblées, elles constituent, les parures de nos Eglises. Couronnes, colliers, bracelets ; elles

resplendissent de joie, de charité, d’amour, de miséricorde pour rendre grâce à Dieu .

Ne laissons pas les agressions telles le laxisme, l’égoïsme, l’avarice… en ternir l’éclat.

Quelles que soient les conditions quotidiennes, avec l’aide de l’Esprit Saint et la Vierge Marie, restons

en union de prières.

Soyons des Missionnaires Rayonnants.

Jean-Jacques

Mascaronade

Mascaron, tu trônes au dessus des portes de nos demeures Bordelaises

Afin d’exorciser et repousser les mauvais esprits de la maison.
Mascaron, tu nous rajeunis de vingt siécles par ta naissance mobile au

Theatre Grec, précédée de sept mille ans par des artisans du Néolithique;

Car mascaron, tu n’es pas un masque à ronds ; rond pour les yeux,

Masque pour cacher, masque pour dissimuler, masque pour représenter,

Masque pour imiter, masque pour doubler, masque pour amuser.

Car ton faux visage ne leurre personne,

Pas même la sorcière dont tu proviens,

Pas même la salissure et la tâche noire,

dont tu es né car maska signifie noir.

Tels le jour et la nuit, le blanc succède au noir,

Et de nos jours, nos masques de chirurgiens,

Nous donnent un air de tortue, de grenouille,

Ou de Chiouaoua.

 Bref, le nez dehors ou dedans,

La bouche invisible, telle que parfois les yeux,

Bouche souriante, pincée, béante, en u retourné ou en V ?

Nul ne le saura

Si ce n’est monsieur Coronavirus.

De noir, tu es devenu blanc masqué,

Mais ton apparente pureté dissimule bien des misères :

Anoxiques, Apathiques, Alcooliques, Désoeuvrés, Amorphes, Confinés, Souffrants,

Pire : Morts,

tels des mascarons

Tu nous a rendus.

"Forts dans la tribulation", un livre à télécharger librement

Ce livre numérique, régulièrement mis à jour, est disponible gratuitement sur le site de la LEV à travers le lien présent dans cet article. L’initiative éditoriale veut maintenir vivant le sens de la communauté, mis durement à l’épreuve durant l’urgence sanitaire actuelle.

C’est pour exprimer la proximité et la tendresse de Dieu dans cette période de douleur, de souffrance, de solitude et de peur que le Dicastère pour la Communication du Saint-Siège a édité un livre, qui est disponible gratuitement dès aujourd'hui sur le site de la Librairie Éditrice Vaticane (LEV). Il suffit de quelques clics pour le télécharger au format numérique et recevoir ainsi ce recueil de textes pour partager, méditer et prier ensemble.

L'introduction explique le sens de cette initiative, qui fait partie de ce que tous les médias du Vatican essaient d'offrir comme service pour rester proche de ceux qui vivent dans l'isolement et pour se mettre en réseau : «Comme le dit le titre lui-même, le livre est une tentative pour aider chacun en ce moment d'angoisse et de tribulation à être fort quand même, ce qui signifie avoir de l'espérance.»

Les prières de la tradition

La première section est composée de prières, de rites et de supplications pour les moments difficiles, tirés de la tradition chrétienne. Par exemple, il y a des invocations pour les malades, pour la libération du mal, pour la confiance dans l'action du Saint-Esprit. Ces prières proviennent de différentes Églises du monde, mais aussi de diverses périodes historiques.

La deuxième partie, elle, se fonde sur les indications des autorités ecclésiastiques pour continuer à vivre les sacrements à une époque où les célébrations "sans participation du peuple" sont devenues une triste constante. Les méditations abordent le thème de la communion spirituelle en expliquant comment obtenir le pardon des péchés, malgré l'impossibilité de se confesser.

Les paroles du Pape

Au centre de la troisième section, enfin, se trouvent les paroles de François sur la pandémie. Une collection qui commence le 9 mars et qui représente un accompagnement pour revoir les déclarations du Pontife. On y trouve essentiellement les homélies de la messe du matin à la Maison Sainte-Marthe ainsi que l'Angélus et les diverses interventions que François a faites et fera sur ce thème.

La caractéristique de ce livre est sa mise à jour continue à la lumière des nouvelles interventions du Pape et de la "redécouverte" d'autres trésors de la tradition ecclésiale. La révision aura lieu plusieurs fois par semaine, en enrichissant de temps en temps le volume avec de nouveaux textes. Il sera toujours possible, même pour ceux qui l'ont déjà fait, de télécharger une nouvelle version mise à jour. Il ne s’agit donc pas seulement d’un livre classique dont l’édition serait figée et définitive, mais d’une contribution éditoriale dynamique qui profite des possibilités de l'environnement numérique pour relancer le regard chrétien sur la réalité.

La créativité de l'Église

Ce dynamisme est également vrai concernant de nombreux prêtres, religieux et laïcs qui font preuve d'une grande inventivité dans l'utilisation des médias. Avec la fermeture des lieux sacrés en raison du risque de contagion, les écrans qui peuplent nos vies sont devenus les terminaux de diverses initiatives de prière.

Dès le début, le Pape a choisi de diffuser la messe en direct à Sainte-Marthe pour apporter une parole d'espoir à la population. Avec cette diffusion quotidienne, il voulait se rapprocher de tout le monde, en entrant dans les maisons, les smartphones et les ordinateurs de tout le monde. Il est frappant de constater qu'un nombre croissant de personnes l'attendent chaque matin à 7 heures. «La foi, écrit Andrea Tornielli dans l'introduction, n'annule pas la douleur, n'annule pas la souffrance et n'enlève pas automatiquement l'angoisse. Mais il est utile d'avoir de l'espérance».

Lien pour le téléchargement

Seconde réponse de Job
1Job répondit au Seigneur :
2Je sais que tu peux tout,
et qu’aucune pensée ne t’échappe.
3– Qui est celui qui, sans connaissance, assombrit mes projets ? –
Ainsi j’ai parlé, sans comprendre,
de choses étonnantes qui me dépassent et que je ne connais pas.
4– Ecoute, je te prie ; moi, je parlerai ;
je t’interrogerai, et tu m’instruiras. –
5Mon oreille avait entendu parler de toi ;
maintenant mon œil t’a vu.
6C’est pourquoi je renonce :
je me repens sur la poussière et la cendre.

Du côté de St Vincent de Paul

En ce qui nous concerne nous avons continué les distributions comme si de rien n'était. 
D'abord le 16 mars, jour du confinement, rue des palmiers (St Jean-Marie Vianney), nous a avons distribué 11 colis minimum (la Banque Alimentaire ne nous avait pas fourni) avec riz et pâtes, conserves et lait, pour 50 bénéficiaires prévenus le matin par téléphone.
Puis nous avons effectué nos distributions à St Jacques à 16h 30 les mardis.
Avant-hier nous avons donné 84 colis pour 330 personnes. Depuis le confinement nous avons préparé 304 colis pour 1157 bénéficiaires. 
Nous étions seuls à distribuer jusqu'au 25 avril date à laquelle les Restos du Cœur ont réouvert.
Nous avons eu des chèques services de la fondation de l’abbé Pierre (1000 €) du département pour les sans-papiers et SDF (12×3.5 €...). Nous avons été aidés par la municipalité (CCAS) par des chèques services pour les situations régulières (30€×80).
Nous étions 2 bénévoles le 16, mais des jeunes nous ont rejoint et nous sommes 9 actuellement avec les habituels. Nous travaillons avec les bénéficiaires à l'extérieur et distances de sécurité en accord avec la police.

Contact : Patrick Lestienne (06 86 59 91 83) si besoin de colis et appuis.   le 23 avril 2020      

Pour EPI’SOL Pessac (où des chrétiens sont engagés) :

  • Depuis le confinement, comme vous le savez, l’épicerie solidaire est ouverte du mardi au vendredi de 10 h à 13 h
  • Le frigo anti gaspi, devant nos locaux angle rue Gambetta et place Germaine Tillion, fonctionne 24 h/24 et 7 jours/7 et remplit bien sa fonction
  • A la demande des services sociaux nous avons mis en place une distribution alimentaire pour des personnes adressées par la MDS, le CCAS. Cette action a commencé le 1er avril tous les mercredis pour la récupération des produits alimentaires et la distribution a lieu tous les vendredis dans des locaux proches d’EPI’SOL, le Petit Foyer, rue des Poilus, mis à disposition par l’Association La Fraternité.

Nous allons chercher les produits à la Banque Alimentaire grâce à un fourgon mis à disposition gratuitement par la Banque Alimentaire. Nous avons aussi des produits frais de Lodifrais

  • Nous avons ainsi pu servir 52 familles (dont 19 familles monoparentales) adressées par les services sociaux. Nous avons ainsi pu aider 170 personnes (79 adultes et 91 enfants)
  • Nous pouvons aussi aider avec ce dispositif les personnes SDF qui fréquentent le centre de Pessac

Témoin d’une solidarité et d’un dévouement exceptionnel

              Jean-Pierre Bourdeau  (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 0632746565) , le 21 avril 2020

Au niveau du Secours Catholique de Pessac

Depuis le 15 mars notre accueil à Pessac est fermé. Mais la solidarité se poursuit de manière différente :

  • Un numéro d’urgence est affiché 07 85 93 58 58
  • Les bénévoles poursuivent leur accompagnement par des contacts téléphoniques réguliers
  • Grâce à un appel à la générosité lancé par notre Présidente Nationale, Véronique Fayet, nous disposons de chèques services. Des bénévoles portent ces chèques services à des familles ou personnes en difficultés qui sont connues par notre équipe.

La Troupe a, depuis le confinement, interrompu ses rencontres. Nous ne savons pas quand le 8ème spectacle biblique   pourra être donné.

La Soirée Cinéma prévue au Théâtre de Verdure de Saige n’aura pas lieu

Témoin d’une solidarité et d’un dévouement exceptionnel

              Jean-Pierre Bourdeau  (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 0632746565) , le 21 avril 2020

Lecture de base : Marc 2 :1-12 (version NEG)

1  Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu’il était à la maison,

2  et il s’assembla un si grand nombre de personnes que l’espace devant la porte ne pouvait plus les contenir. Il leur annonçait la parole.

3  Des gens vinrent à lui, amenant un paralytique porté par quatre hommes.

4  Comme ils ne pouvaient l’aborder, à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où il était, et ils descendirent par cette ouverture le lit sur lequel le paralytique était couché.

5  Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Mon enfant, tes péchés sont pardonnés.

6  Il y avait là quelques scribes, qui étaient assis, et qui se disaient au-dedans d’eux :

7  Comment cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ?

8  Jésus, ayant aussitôt connu par son esprit ce qu’ils pensaient au-dedans d’eux, leur dit : Pourquoi avez-vous de telles pensées dans vos cœurs ?

9  Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique : Tes péchés sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, prends ton lit, et marche ?

10  Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés :

11  Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison.

12  Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant : Nous n’avons jamais rien vu de pareil. (version NEG) 

   theobulle

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  ACO  ACE  hebergement

Chers frères et sœurs, je vous partage la joie du temps de prière de Samedi soir.

C'est dans l'église Saint Jean-Marie-Vianney que nous avons avec Bernard et Maryse à qui j'avais proposé de me rejoindre, célébré pour toute notre communauté la vigile pascale.

Le cierge pascal était arrivé grâce aux soins de Christian et Geneviève Reutlinger. Vous le découvrirez bientôt j’espère, son dessin est peint très finement par les sœurs de Urt. Dans la lumière du soir nous l'avons allumé et Bernard a fait monter l'acclamation "Lumière du Christ !».

Dans notre cœur chacun de vous, et par notre voix votre prière à tous. Le chant de l'exultet  a résonné dans tout  l'espace de l'église pour faire mémoire de la joie de Pâques. 

Nous avons prié Dieu notre Père pour l'Eglise afin qu'il l'affermisse dans la foi pour qu'elle partage au monde la joie de la résurrection.

Nous avons prié pour tous les pays meurtris par la guerre afin que le pardon fasse place à la vengeance.

Et enfin, dans la crise sanitaire que nous connaissons, nous avons prié le Père pour qu'il accorde la santé aux malades, la force au personnel soignant, le réconfort aux familles et le salut à toutes les personnes qui ont trouvé la mort.

La résurrection que nous avons célébrée prend un sens particulier à l'heure où la mort frappe notre pays durement et ce virus se répand dans le monde.

Tous nous voilà dans la même épreuve, témoin de la même fragilité. Mais dans le silence du soir la lumière du cierge pascal rappelle à l'humanité ce message si simple mais si fort, la vie est plus forte que la mort.

Vigile1  Vigile2 Vigile3 Vigile4

Office de la croix du vendredi saint

Nos 3 prêtres ont célébré vendredi soir chacun seul dans une église l'office de la croix. Le père Frédéric-Marie a écrit le texte qui suit et a pris quelques photos durant l'office pour illustrer les étapes de la célébration.

Frères  et soeurs, hier soir, dans la grande église vide de Saint Jean-Marie-Vianney, en communion avec chacun de vous, et en particulier avec le père Francis et le père Jean-Marie qui célébraient chacun dans l'église la plus proche, j'ai célébré l'office de la Croix.

Pour soutenir la prière j'ai commencé par porter la grande croix et l'ai déposée devant l'autel. Bernard avait préparé l'église, tabernacle vide et ouvert, voiles sur les statues et la grande croix.

J'ai pris le temps d'une longue prosternation en début de célébration en portant dans mon coeur chacun de vous et toutes les souffrances causées par l'épidémie que nous connaissons.

Après le temps de la parole que j'ai simplifié en ne prenant que le chant du serviteur, le psaume et l'évangile de la passion selon Saint Jean, c'est à genoux près de la grande croix que j'ai lu en communion avec vous tous, la grande prière d'intercession  en m'attardant sur la dernière demande "débarrasse le monde de cette épidémie" nous t'en prions !

J'ai poursuivi par la vénération de la croix en chantant seul dans la nef vide, "Nous t'adorons ô Christ , nous te bénissons, tu as racheté le monde par ta croix". J'ai ensuite lu à haute voix les impropères cette si 

Enfin j'ai communié seul en demandant au Seigneur à cet instant de donner à chacun de vous la grâce de cette intimité avec lui que signifie et réalise la communion à son corps. La grande croix demeurera devant l'autel toute la journée du samedi, dans la grande église déserte, témoin de la passion.

C'est auprès de la Vierge Marie que nous devons nous tenir, toute la journée du samedi, en portant dans nos coeurs l'espérance de notre monde, car quand tout semble fini, il demeure l'espérance dans le coeur de Marie de laquelle tout peut renaître.belle lamentation de Dieu sur l'ingratitude des hommes : "Moi, aux eaux vives du rocher, Je t’ai fait boire le salut ;Toi, tu me fis boire le fiel, m’abreuvas de vinaigre !Ô mon peuple,Que t'ai-je fait, réponds-moi !".

C'est cette espérance durant le samedi saint qui est comme l'étincelle de foi qui demeure, qui couve dans le silence, prête à embraser les coeurs  à partir du tombeau vide au matin de Pâques.

1 Entre en Clbration  2 Prosternation des Prtres

3 Temps de la Parole et lIntercession  4 Adoration de la Croix

5 Temps de la Communion  6 Fin de la Clbration

7 glise en attente

Jonas, le grand poisson et Ninive

(2-1) L’Eternel fit venir un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits.  (2-2) Jonas, dans le ventre du poisson, pria l’Eternel, son Dieu. (2-3) Il dit : |…]

 (2-8) Quand mon âme était abattue au-dedans de moi, Je me suis souvenu de l’Eternel, Et ma prière est parvenue jusqu’à toi, Dans ton saint temple [….]

3 : 10  Dieu vit qu’ils agissaient ainsi et qu’ils revenaient de leur mauvaise voie. Alors Dieu se repentit du mal qu’il avait résolu de leur faire, et il ne le fit pas. |…]

4 : 11  Et moi, je n’aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, dans laquelle se trouvent plus de cent vingt mille hommes qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et des animaux en grand nombre ! (version NEG)

LE MONDE QUI MARCHAIT SUR LA TÊTE EST EN TRAIN DE REMETTRE SES IDÉES A L’ENDROIT

par Coline Serreau

Le gouvernement gère l'épidémie comme il peut… mais les postures guerrières sont souvent inefficaces en face des forces de la nature. Les virus sont des êtres puissants, capables de modifier notre génome, traitons-les sinon avec respect, du moins avec modestie. 

Apprenons à survivre parmi eux, à s'en protéger en faisant vivre l'espèce humaine dans des conditions sanitaires optimales qui renforcent son immunité et lui donnent le pouvoir d'affronter sans dommage les microbes et virus dont nous sommes de toute façon entourés massivement, car nous vivons dans la grande soupe cosmique où tout le monde doit avoir sa place. La guerre contre les virus sera toujours perdue, mais l'équilibre entre nos vies et la leur peut être gagné si nous renforçons notre système immunitaire par un mode de vie non mortifère.

Dans cette crise, ce qui est stupéfiant c’est la rapidité avec laquelle l'intelligence collective et populaire se manifeste.

En quelques jours, les français ont établi des rites de remerciement massivement suivis, un des plus beaux gestes politiques que la France ait connus et qui prolonge les grèves contre la réforme des retraites et l'action des gilets jaunes en criant haut et fort qui et quoi sont importants dans nos vies.

Dans notre pays, ceux qui assurent les fonctions essentielles, celles qui font tenir debout une société sont sous-payés, méprisés. Les aides-soignantes, les infirmières et infirmiers, les médecins qui travaillent dans les hôpitaux publics, le personnel des écoles, les instituteurs, les professeurs, les chercheurs, touchent des salaires de misère tandis que des jeunes crétins arrogants sont payés des millions d'euros par mois pour mettre un ballon dans un filet.

Dans notre monde le mot paysan est une insulte, mais des gens qui se nomment "exploitants agricoles" reçoivent des centaines de milliers d'euros pour faire mourir notre terre, nos corps et notre environnement tandis que l'industrie chimique prospère.

Et voilà que le petit virus remet les pendules à l'heure, voilà qu'aux fenêtres, un peuple confiné hurle son respect, son amour, sa reconnaissance pour les vrais soldats de notre époque, ceux qui sont prêts à donner leur vie pour sauver la nôtre alors que depuis des décennies les gouvernements successifs se sont acharnés à démanteler nos systèmes de santé et d'éducation, alors que les lobbies règnent en maîtres et arrosent les politiques avec le fric de la corruption.

Nous manquons d'argent pour équiper nos hôpitaux, mais bon sang, prenons l'argent où il se trouve, que les GAFA payent leurs impôts, qu'ils reversent à la société au minimum la moitié de leurs revenus. Car après tout, comment l'ont-ils gagné cet argent ? Ils l'ont gagné parce qu'il y a des peuples qui forment des nations, équipées de rues, d'autoroutes, de trains, d'égouts, d'électricité, d'eau courante, d'écoles, d'hôpitaux, de stades, et j'en passe, parce que la collectivité a payé tout cela de ses deniers, et c’est grâce à toutes ces infrastructures que ces entreprises peuvent faire des profits. Donc ils doivent payer leurs impôts et rendre aux peuples ce qui leur est dû.

Il faudra probablement aussi revoir la question de la dette qui nous ruine en enrichissant les marchés financiers. Au cours des siècles passés les rois de France ont très régulièrement décidé d'annuler la dette publique, de remettre les compteurs à zéro.

Je ne vois pas comment à la sortie de cette crise, quand les comptes en banque des petites gens seront vides, quand les entreprises ne pourront plus payer leurs employés qui ne pourront plus payer les loyers, l'électricité, le gaz, la nourriture, comment le gouvernement pourra continuer à gaspiller 90% de son budget à rembourser une dette qui ne profite qu'aux banquiers.

J'espère que le peuple se lèvera et réclamera son dû, à savoir exigera que la richesse de la France, produite par le peuple soit redistribuée au peuple et non pas à la finance internationale. Et si les autres pays font aussi défaut de leur dette envers nous, il faudra relocaliser, produire de nouveau chez nous, se contenter de nos ressources, qui sont immenses, et détricoter une partie de la mondialisation qui n'a fait que nous appauvrir.

Et le peuple l'a si bien compris qu'il crie tous les soirs son respect pour ceux qui soignent, pour la fonction soignante, celle des mères, des femmes et des hommes qui font passer l'humain avant le fric.

Ne nous y trompons pas, il n'y aura pas de retour en arrière après cette crise.

Parce que malgré cette souffrance, malgré ces deuils terribles qui frappent tant de familles, malgré ce confinement dont les plus pauvres d'entre nous payent le plus lourd tribut, à savoir les jeunes, les personnes âgées isolées ou confinées dans les EHPAD, les familles nombreuses, coincés qu'ils sont en ville, souvent dans de toutes petites surfaces, malgré tout cela, le monde qui marchait sur la tête est en train de remettre ses idées à l'endroit.

Où sont les vraies valeurs ? Qu'est-ce qui est important dans nos vies ?

Vivre virtuellement ? Manger des produits issus d'une terre martyrisée et qui empoisonnent nos corps ?

Enrichir par notre travail ceux qui se prennent des bonus faramineux en gérant les licenciements ?

Encaisser la violence sociale de ceux qui n'ont eu de cesse d'appauvrir le système de soin et nous donnent maintenant des leçons de solidarité ?

Subir une médecine uniquement occupée à soigner les symptômes sans se soucier de prévention, qui bourre les gens de médicaments qui les tuent autant ou plus qu'ils ne les soignent ? Une médecine aux ordres des laboratoires pharmaceutiques ?

Alors que la seule médicine valable, c’est celle qui s'occupe de l'environnement sain des humains, qui proscrit tous les poisons, même s'ils rapportent gros. Pourquoi croyez-vous que ce virus qui atteint les poumons prospère si bien ? Parce que nos poumons sont malades de la pollution et que leur faiblesse offre un magnifique garde-manger aux virus.

En agriculture, plus on cultive intensivement sur des dizaines d'hectares des plantes transformées génétiquement ou hybrides dans des terres malades, plus les prédateurs, ou pestes, les attaquent et s'en régalent, et plus il faut les arroser de pesticides pour qu'elles survivent, c’est un cercle vicieux qui ne peut mener qu'à des catastrophes.

Mais ne vous faites pas d'illusions, on traite les humains les plus humbles de la même façon que les plantes et les animaux martyrisés.

Dans les grandes métropoles du monde entier, plus les gens sont entassés, mal nourris, respirent un air vicié qui affaiblit leurs poumons, plus les virus et autres "pestes" seront à l'aise et attaqueront leur point faible : leur système respiratoire.

Cette épidémie, si l'on a l'intelligence d'en analyser l'origine et la manière de la contrer par la prévention plutôt que par le seul vaccin, pourrait faire comprendre aux politiques et surtout aux populations que seuls une alimentation et un environnement sains permettront de se défendre efficacement et à long terme contre les virus.

Le confinement a aussi des conséquences mentales et sociétales importantes pour nous tous, soudain un certain nombre de choses que nous pensions vitales se révèlent futiles. Acheter toutes sortes d'objets, de vêtements, est impossible et cette impossibilité devient un bonus : d'abord en achetant moins on devient riches.

Et comme on ne perd plus de temps en transports harassants et polluants, soudain on comprend combien ces transports nous détruisaient, combien l'entassement nous rendait agressifs, combien la haine et la méfiance dont on se blindait pour se préserver un vague espace vital, nous faisait du mal.

On prend le temps de cuisiner au lieu de se gaver de junk-food, on se parle, on s'envoie des messages qui rivalisent de créativité et d'humour.

Le télétravail se développe à toute vitesse, il permettra plus tard à un nombre croissant de gens de vivre et de travailler à la campagne, les mégapoles pourront se désengorger.

Pour ce qui est de la culture, les peuples nous enseignent des leçons magnifiques : la culture n'est ni un vecteur de vente, ni une usine à profits, ni la propriété d'une élite qui affirme sa supériorité, la culture est ce qui nous rassemble, nous console, nous permet de vivre et de partager nos émotions avec les autres humains.

Quoi de pire qu'un confinement pour communiquer ? Et pourtant les italiens chantent aux balcons, on a vu des policiers offrir des sérénades à des villageois pour les réconforter, à Paris des rues entières organisent des concerts du soir, des lectures de poèmes, des manifestations de gratitude, c’est cela la vraie culture, la belle, la grande culture dont le monde a besoin, juste des voix qui chantent pour juguler la solitude.

C’est le contraire de la culture des officines gouvernementales qui ne se sont jamais préoccupées d'assouvir les besoins des populations, de leur offrir ce dont elles ont réellement besoin pour vivre, mais n'ont eu de cesse de conforter les élites, de mépriser toute manifestation culturelle qui plairait au bas peuple.

En ce sens, l'annulation du festival de Cannes est une super bonne nouvelle.

Après l'explosion en plein vol des Césars manipulés depuis des années par une maffia au fonctionnement opaque et antidémocratique, après les scandales des abus sexuels dans le cinéma, dont seulement une infime partie a été dévoilée, le festival de Cannes va lui aussi devoir faire des révisions déchirantes et se réinventer. Ce festival de Cannes qui déconne, ou festival des connes complices d'un système rongé par la phallocratie, par la corruption de l'industrie du luxe, où l'on expose complaisamment de la chair fraîche piquée sur des échasses, pauvres femmes porte-manteaux manipulées par les marques, humiliées, angoissées à l’idée de ne pas assez plaire aux vieillards aux bras desquels elles sont accrochées comme des trophées, ce festival, mais venez-y en jeans troués et en baskets les filles, car c’est votre talent, vos qualités d'artiste qu'il faut y célébrer et non pas faire la course à qui sera la plus à poil, la plus pute !

Si les manifestations si généreuses, si émouvantes des peuples confinés pouvaient avoir une influence sur le futur de la culture ce serait un beau rêve !

Pour terminer, je voudrais adresser une parole de compassion aux nombreux malades et à leurs proches, et leur dire que du fin fond de nos maisons ou appartements, enfermés que nous sommes, nous ne cessons de penser à eux et de leur souhaiter de se rétablir. Je ne suis pas croyante, les prières m'ont toujours fait rire, mais voilà que je me prends à prier pour que tous ces gens guérissent. Cette prière ne remplacera jamais les soins de l'hôpital, le dévouement héroïque des soignants et une politique sanitaire digne de ce nom, mais c’est tout ce que je peux faire, alors je le fais, en espérant que les ondes transporteront mon message, nos messages, d'amour et d'espoir à ceux qui en ont besoin.

Coline Serreau

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Cliquez ici pour entendre le message d’introduction du père Frédéric-Marie Lauroua

Cliquez ensuite sur chaque station pour partager avec lui la méditation et la prière

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Chers frères et soeurs, nous voici à la porte de la semaine sainte. Nous voici sans rassemblement, sans célébrations, avec  pour habit de fête notre foi, pour musique nos voix, pour gestes ceux du quotidien. Et si c'était une chance ? et si c'était un temps béni de Dieu ? Durant toute cette semaine , laissons nous rappeler par le Seigneur que notre vie est faite pour être une liturgie, nos journées une offrande, nos joies une louange, nos peines une confiance, nos espoirs une intercession.

Oui, frères et soeurs, faisons de cette semaine, une semaine consacrée ! L'eucharistie qui nous manque, vivons la jusqu'au bout, jusqu'à la transformation du pain de nos efforts, du vin de nos peines et de nos joies dans le corps et le sang de notre Seigneur. Confinés dans nos maisons, en offrant au Christ les gestes du quotidien, nous pouvons plus aisément faire de chaque jour de cette semaine sainte inattendue, ce qui peut devenir peut-être la plus belle semaine sainte aux yeux de Dieu !

les RAMEAUXHeure de rendez-vous le matin avant la messe télévisée

(pour information : France2 Le Jour du Seigneur 10h30 documentaire, 10h45 messe)

chaque foyer choisit son heure

Parole : le commentaire audio du père Francis

Temps de prière :

Introduction : la fête des Rameaux nous rassemble cette année dans nos maisons. Au cœur de cette fête, la tradition chrétienne a gardé la bénédiction des Rameaux, ces rameaux qui sont les signes de notre volonté de reconnaître la seule royauté du Dieu humble et doux dont Jésus est la présence au milieu de nous. Nous ne pourrons pas cette année les bénir tous lors de notre rassemblement, mais nous pouvons chacun trouver un rameau et le mettre ce matin avant notre assistance à la messe télévisée dans la pièce principale de notre maison. Nous pouvons l’accompagner d’une prière dite par tous les membres de la famille.

1° Commençons par nous rassembler tous ensemble dans la pièce où sera déposée le rameau.

2° Faisons lentement le signe de croix, signe de notre appartenance au Christ.

3° Prenons un chant d’acclamation que nous aimons et connaissons.

Voici un lien pour un chant possible : Hosanna à écouter : https://www.youtube.com/watch?v=yLEuqx3Jx78&feature=youtu.be

4° Ecoutons le texte de l’évangile de Matthieu 21, 1-11 lu par l’un de nous (NB : Nous pouvons faire ici l’écoute en famille du commentaire des textes du jour ou l’écouter à un autre moment) :

ENTRÉE MESSIANIQUE (Mt 21, 1-11)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivèrent en vue de Bethphagé, sur les pentes du mont des Oliviers.

Alors Jésus envoya deux disciples en leur disant :
« Allez au village qui est en face de vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée et son petit avec elle.
Détachez-les et amenez-les moi. Et si l’on vous dit quelque chose, vous répondrez : ‘Le Seigneur en a besoin’. Et aussitôt on les laissera partir. »

Cela est arrivé pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète :
Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers toi, plein de douceur, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d’une bête de somme.

Les disciples partirent et firent ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.

Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route.
Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient criaient : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! »

Comme Jésus entrait à Jérusalem, toute la ville fut en proie à l’agitation, et disait :
« Qui est cet homme ? »
Et les foules répondaient :
« C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. »

5° Déposons le rameau là où il sera le signe de la royauté de Jésus sur notre maison en l’associant à un crucifix ou une icône.

6° Prenons tous ensemble la prière du Magnificat

7° L’un de nous peut conclure :

« Augmente la foi de ceux qui espèrent en toi, Seigneur, exauce la prière de ceux qui te supplient : nous avons déposé ce rameau en signe de notre reconnaissance de la royauté du Christ ; pour que nous portions en lui des fruits qui te rendent gloire, donne-nous de vivre comme lui en faisant le bien. »

8° Nous pouvons prendre un chant de confiance ou d’action de grâce que nous aimons et connaissons ou dire ensemble le psaume suivant !

Voici un lien pour un chant possible : Que soit béni le nom de Dieu ! https://www.youtube.com/watch?v=9QgVih3m9X8

 

la CENEl’heure de rendez-vous est à 19h30 à la tombée de la nuit avant le repas familial.

La prière en famille se vivra en communion avec les prêtres du secteur

qui, à la même heure, célébreront, chacun seul et sans assistance,

la messe ou la célébration prévue.

 

 

Parole : commentaire audio du père Francis (cliquez)

Temps de prière 

Introduction : le Jeudi Saint nous fêtons la première prière consécratoire du pain et du vin. C’est bien une eucharistie que Jésus va célébrer avec ses apôtres au moment où le repas pascal qu’il avait anticipé touche à sa fin. Les évangiles nous rapportent que Jésus a voulu prendre ce repas liturgique de la fête de la pâque avec ses disciples. Ce repas était déjà une commémoration de ce jour où le peuple à l’invitation de Dieu était sorti d’Egypte, où il avait  fui  l’esclavage en sortant du pays en direction du désert. Et ce repas se prenait non pas à la synagogue, non pas au temple,  mais dans chaque maison pour se souvenir que c’était mes ancêtres, ceux de ma famille qui avaient choisi de servir Dieu, que c’était ma famille que Dieu sauvait. A la fin de ce repas, Jésus prend un linge et lave les pieds de ses disciples ! Imaginons qu’au cours du repas vers la fin les hôtes se lèvent et lavent les pieds de leurs invités ! C’était au début du repas qu’il fallait le faire ! Non, car le lavement des pieds marque le passage de la célébration de la pâque juive à l’eucharistie chrétienne. Jésus va laver les pieds de ses disciples pour leur donner le signe que la communion qu’il apporte naît de la miséricorde reçue et partagée. Partageons le repas du Jeudi saint en pensant à cet autre repas de Jésus avec ses disciples. Que ceux qui servent d’habitude  soient à ce repas servis, car le plus grand sera votre serviteur.

1° Rassemblons-nous autour de la table bien parée. Si nous pouvons préparer un repas pour fêter Jésus que nous invitons à notre table, c’est très bien.

2° Faisons ensemble le signe de la croix.

3° Prenons un chant que nous aimons et connaissons, qui parle de l’eucharistie :

Voici un lien pour un chant possible : Venez approchons-nous de la table : https://www.youtube.com/watch?v=lzlg3AsLoAI&feature=youtu.be

4°  Asseyons-nous et écoutons le texte de l’évangile de Luc 22, 7-20 lu par l’un de nous ou lu verset par verset chacun à notre tour

 

Arriva le jour des pains sans levain, où il fallait immoler l’agneau pascal.

Jésus envoya Pierre et Jean, en leur disant : « Allez faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. »

Ils lui dirent : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs ? »

Jésus leur répondit : « Voici : quand vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il pénétrera.

Vous direz au propriétaire de la maison : “Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”

Cet homme vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée. Faites-y les préparatifs. »

Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.

Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui.

Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir !

Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »

Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous.

Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »

Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »

Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.

 

NB : Nous pouvons faire ici l’écoute en famille du commentaire des textes du jour ou l’écouter à un autre moment.

5° Nous écoutons le chant : Seigneur Jésus tu es présent : https://www.youtube.com/watch?v=LE71Ct_NKlY

6° Nous disons en ce jour où nous fêtons l’institution de l’eucharistie notre désir de te recevoir :

S’il ne m’est pas donné de Te recevoir dans cette hostie Seigneur, je Te sais assez puissant pour que Tu te donnes à moi autrement. Mon cœur Te désire, Seigneur viens.

7° Nous  prenons ensemble le Notre Père avant de prendre le repas  et l’un de nous peut conclure :

« Tu nous appelles, Dieu notre Père, à nous souvenir ce soir de dernier repas que ton fils notre Seigneur pris avec ses disciples et au cours duquel il leur lava les pieds et leur donna pour la première fois son corps en nourriture anticipant ainsi le don de sa vie sur la Croix. Sois béni Père, toi qui as tellement aimé le monde que nous as donné ton fils pour qu’en croyant en lui nous ayons la vie éternelle. »

La Croix GauguinVENDREDI  SAINT : Deux rendez-vous possibles : le chemin de croix à 15h sur la base d’un enregistrement audio du père Frédéric-Marie et à 19h 30 la prière en famille qui se vivra en communion avec les prêtres du secteur qui, à la même heure, célébreront, chacun seul et sans assistance, la messe ou la célébration prévue.

 

 

 

Parole : commentaire audio du père  Frédéric-Marie sur le chant du serviteur souffrant du prophète Isaïe (cliquez sur un des mots de couleur bleue)

Temps de prière :

Méditation du chemin de croix à 15h :  A 15h vous est proposé de prier le chemin de croix, soit en utilisant le support proposé par le diocèse ( cf l’onglet « propositions diocésaines pour la semaine sainte ») soit accompagné par une prédication audio des stations du chemin de croix que vous pourrez utiliser pour animer votre prière en famille ou solitaire.

Célébration familiale à 19h30 :

Introduction : le Vendredi Saint est tout entier consacré à la méditation de la passion du Christ. Il faut faire mémoire, en prenant le temps de vivre un temps de prière en union avec le Christ qui offre sa vie. Cela peut se vivre à travers la méditation commune ou individuelle du chemin de croix. Cela peut se vivre à travers le temps de prière détaillée ci-dessous. Cette journée nous est donnée pour prendre le temps de méditer seul la passion de Notre Seigneur. Nous laisser toucher par son sacrifice et offrir cette journée en communion avec lui.

1° Rassemblons-nous dans la pièce principale de la maison autour d’une croix. Allumons un lumignon signe de notre foi.

2° Faisons ensemble le signe de la croix

3° Prenons un chant que nous aimons et connaissons qui parle de la compassion pour Jésus en Croix :

Voici un lien pour un chant possible :

O Croix dressée sur le monde : https://www.youtube.com/watch?v=0W6mSSPXPCo

Les Impropères : https://www.youtube.com/watch?v=0sJ3pogAhBk&feature=youtu.be

4°  Asseyons-nous et écoutons le texte des Chants du serviteur Isaïe 50 , 4-7  +  52, 13 à 53, 9 lu par l’un de nous ou lu verset par verset chacun à notre tour

Isaïe 50,4-7

Dieu mon Seigneur m’a donné le langage d’un homme qui se laisse instruire, pour que je sache à mon tour réconforter celui qui n’en peut plus. La Parole me réveille chaque matin, chaque matin elle me réveille pour que j’écoute comme celui qui se laisse instruire. Le Seigneur Dieu m’a ouvert l’oreille et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats. Le Seigneur Dieu vient à mon secours: c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu mon visage dur comme pierre: je sais que je ne serai pas confondu.

Isaïe 52,13-53

Mon serviteur réussira, dit le Seigneur, il montera, il s’élèvera, il sera exalté ! La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu’il ne ressemblait plus à un homme ; il n’avait plus l’aspect d’un fils d’Adam. Et voici qu’il consacrera une multitude de nations ; devant lui les rois resteront bouche bée, car ils verront ce qu’on ne leur avait jamais dit, ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler.


Qui aurait cru ce que nous avons entendu ? À qui la puissance du Seigneur a-t-elle été ainsi révélée ? Devant Dieu, le serviteur a poussé comme une plante chétive, enracinée dans une terre aride. Il n’était ni beau ni brillant pour attirer nos regards, son extérieur n’avait rien pour nous plaire. Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleurs, familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on se détourne ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien. Pourtant, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était châtié, frappé par Dieu, humilié. Or, c’est à cause de nos fautes qu’il a été transpercé, c’est par nos péchés qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous obtient la paix est tombé sur lui, et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous.


Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche. Arrêté, puis jugé, il a été supprimé. Qui donc s’est soucié de son destin ? Il a été retranché de la terre des vivants, frappé à cause des péchés de son peuple. On l’a enterré avec les mécréants, son tombeau est avec ceux des enrichis ; et pourtant il n’a jamais commis l’injustice, ni proféré le mensonge. Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. Mais, s’il fait de sa vie un sacrifice d’expiation, il verra sa descendance, il prolongera ses jours : par lui s’accomplira la volonté du Seigneur.
À cause de ses souffrances, il verra la lumière, il sera comblé. Parce qu’il a connu la souffrance, le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs péchés. C’est pourquoi je lui donnerai la multitude en partage, les puissants seront la part qu’il recevra, car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.

NB : Nous pouvons faire ici l’écoute en famille du commentaire des textes du jour ou l’écouter à un autre moment.

5° Prenons ensemble la prière d’intercession du diocèse à Notre Dame d’Aquitaine : L’un de nous peut introduire : Sur la Croix le Christ porte le péché du monde, il donne sa vie pour sauver tous  les hommes. Unissons notre prière pour lui confier les souffrances de notre monde : Prière à Notre Dame d’Aquitaine suivie du Notre Père.

6° L’un de nous peut conclure : « Fais descendre sur nous  Seigneur, ta bénédiction. Accorde-nous l’espérance et le réconfort que nous attendons de ta bonté ! »

7° Nous pouvons prendre un chant d’action de grâce que nous aimons et connaissons :

Voici un lien pour un chant possible : Ame du Christ : https://www.youtube.com/watch?v=jQ3emZIZoDk&feature=youtu.be


Vendredi Saint. Orgue de St Martin (un petit cadeau d'E et A Duville)

En ce vendredi Saint, Emmanuelle et moi tenions à vous offrir un moment de prière accompagné par notre orgue en direct de notre église St Martin. Vidéo enregistré dans notre église Saint Martin ce jour à télécharger sur le lien : https://drive.google.com/open?id=1dc-ZCXEwcMJC899ZUGZTCf05aMQ6S6wC

En communion avec toute la communauté du secteur pastoral de Pessac ce soir à 19h30, Adorons la Sainte Croix.

vierge St Martin   

SAMEDI SAINT A LA NUIT : LA VIGILE DE PAQUES : l’heure de rendez-vous est à la tombée de la nuit à 19 h30 . La prière en famille se vivra en communion avec les prêtres du secteur qui, à la même heure, célébreront, chacun seul et sans assistance, la messe ou la célébration prévue.

 

 

Parole : commentaire audio du père Jean-Marie Lesbats (cliquez)

Temps de prière :

Introduction :

1° Rassemblons-nous dans la pièce principale de la maison. Laissons la pièce dans la pénombre et allumons en silence un lumignon, un cierge…

2° Faisons ensemble le signe de la croix

3° Prenons un chant que nous aimons et connaissons qui chante l’explosion de la vie à travers l’alléluia de Pâques :

Voici un lien pour un chant possible : Alléluia de Taizé : https://www.youtube.com/watch?v=KsEN9IdfDeE&feature=youtu.be

4°  Asseyons-nous et écoutons le texte de l’évangile de la Résurrection de Jésus-Christ selon St Matthieu  28, 1-10 lu par l’un de nous ou lu verset par verset chacun à notre tour.

Après le sabbat, à l’heure où commençait le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent faire leur visite au tombeau de Jésus. Et voilà qu’il y eut un grand tremblement de terre; l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair et son vêtement était blanc comme la neige.
Les gardes, dans la crainte qu’ils éprouvèrent, furent bouleversés et devinrent comme morts. Or l’ange, s’adressant aux femmes, leur dit: «Vous, soyez sans crainte! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il reposait. Puis, vite, allez dire à ses disciples: “Il est ressuscité d’entre les morts; il vous précède en Galilée: là, vous le verrez!” Voilà ce que j’avais à vous dire.»
Vite, elles quittèrent le tombeau, tremblantes et toutes joyeuses, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit: «Je vous salue.» Elles s’approchèrent et, lui saisissant les pieds, elles se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit: «Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée: c’est là qu’ils me verront.»

NB : Nous pouvons faire ici l’écoute en famille du commentaire des textes du jour ou l’écouter à un autre moment.

5°Ecoutons ensemble l’eau vive du baptême en communion avec tous les catéchumènes du monde qui, ce soir, ont un grand désir de recevoir la vie de Dieu : https://www.youtube.com/watch?v=EwZ8ZFvx19g&feature=youtu.be

6° Renouvellement de la foi baptismale : nous redisons ensemble le symbole des apôtres.

    Faisons monter ensemble une prière d’action de grâce pour la fête de Pâques : voir la prière universelle de Prions en Eglise.

7°Prions le Notre Père :

8° L’un de nous peut conclure :

« Père, aujourd’hui tu nous ouvres la vie éternelle par la victoire de ton Fils sur la mort. Fais de nous des hommes nouveaux vivants de sa résurrection. »

9° Nous pouvons prendre un chant d’action de grâce que nous aimons et connaissons :

Voici un lien pour un chant possible : Alléluia, Jubilate Deo : https://www.youtube.com/watch?v=Z192VbefVqI

Christ est Ressuscité ! A partir de ce soir et durant toute la première semaine de Pâques chacun est invité à partager, à son initiative, le message « Christ est ressuscité » par sms, téléphone, mail…

la Rsurrection  

Parole : commentaire audio du père  Frédéric-Marie 

 

 

 

 

Christ est Ressuscité : A partir de Pâques et durant le temps pascal, chacun est invité à partager, à son initiative, le message « Christ est ressuscité » par sms, téléphone, mail,…sans modération, près de ses amis, croyants ou non, autres paroissiens notamment isolés, membres de ses réseaux en une grande chaîne d’Espérance.

Le groupe de prière du renouveau charismatique l'Eau Vive, vous invite à participer le mardi de 20h30 à 22h à  un temps de prière,  en audio- conférence téléphonique.

Temps de louange avec des chants, lecture d'un passage de la Bible.

Accessible par téléphone, contacter pour s'inscrire, 

Lou Dibi : 07 82 32 44 56

Joelle Dulong Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Cette période de confinement nous amène  à  découvrir de nouvelles façons de prier en communauté, que nous vous proposons de rejoindre.

Pour des raisons techniques deux groupes d'une capacité de 50 personnes sont constitués.(vous serez rattachés à l’un ou l’autre des 2 groupes)

Soyez les bienvenus. 

Groupe de L'Eau Vive, Bordeaux.

Comment agrandir un document pour plus de lisibilité :

4ème MYSTÈRE LUMINEUX : LA TRANSFIGURATION

Quatrième mystère lumineux : la transfigurationEnviron huit jours après avoir prononcé ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il gravit la montagne pour prier.

Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante. Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem.

Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés. Ces derniers s’éloignaient de lui, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est bon que nous soyons ici ! Faisons trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait.

Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent. Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! » Lc 9, 28-35

Un point de départ possible pour la méditation :

Visualisez les 3 disciples qui accompagnent Jésus. Ils marchent en montagne. Ils sont fatigués, très, très fatigués.

Pendant qu'ils prient avec lui, ils se rendent compte que quelque chose de grand est en train de se passer. Son corps et ses vêtements sont différents. Il est d'une grande lumière !

Mais voici que - plus fort - deux prophètes s'entretiennent avec lui. "Restons encore plusieurs jours ! Plantons la tente." dit l'un d'eux. Mais avant que la phrase ne soit finie... la même nuée que pour le baptême de Jésus les enveloppe.

Dieu est là, uni à Jésus. Et eux assistent à cela.

3ème MYSTÈRE LUMINEUX : L’ANNONCE DU ROYAUME

Troisième mystère lumineux : l'annonce du royaumeAmen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage.

Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ? Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.

Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.

Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.

Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » Jn 3, 11-21

Un point de départ possible pour la méditation :

Dans ce texte précis, Jésus s'adresse à Nicodème mais mettez-vous à la place d'un badaud ou bien d'un disciple.

Vous ne comprenez pas forcément toutes les paroles de Jésus. Le sens de certaines phrases vous échappe. Ce que vous comprenez c'est qu'il dit vrai.

Vous lui faites confiance et vous creusez les points qui vous paraissent encore obscurs. Il vous appelle à la conversion, à l'amour.

Car votre vocation, c'est l'amour.


Coin lecture : quelques textes vus ou reçus par des paroissiens

Les jeunes, les personnes âgées et la prophétie de Joël (vu par Jean-Jacques Olivier)

voyageroumanieLe 26 juillet, il y a sept ans, lors des JMJ au Brésil, le Pape François a lancé un appel pour renforcer le dialogue entre les générations. Un thème qu'il a repris et développé durant son pontificat et qui, à notre époque marquée par la pandémie, devient fondamental pour envisager l'avenir avec espérance.

Alessandro Gisotti – Cité du Vatican

«Combien est importante la rencontre et le dialogue entre les générations, notamment au sein de la famille». Nous sommes le 26 juillet 2013, le Pape François regarde depuis le balcon de l'archevêché de Rio de Janeiro. Pour l'écouter, lors de la récitation de l'Angélus, des milliers de jeunes du monde entier sont venus au Brésil pour les Journées mondiales de la jeunesse, le premier voyage apostolique international du Pape élu le mois de mars précédent. Ce jour-là, l'Église célèbre les saints Joachim et Anne, les parents de la Vierge Marie, les grands-parents de Jésus. François a donc profité de l'occasion pour souligner - reprenant le Document d'Aparecida auquel il avait tant travaillé en tant que cardinal - que «les enfants et les personnes âgées construisent l'avenir des peuples ; les enfants parce qu'ils vont poursuivre l'histoire, les personnes âgées parce qu'elles transmettent l'expérience et la sagesse de leur vie».

Pas d'avenir sans rencontre

Jeunes et vieux, grands-parents et petits-enfants. Ce binôme devient une des constantes du pontificat à travers les gestes, les discours, les audiences et les "hors programme", notamment lors des voyages. Ce sont eux, les jeunes et les personnes âgées, note amèrement François, qui sont souvent les premières victimes de la «culture du déchet». Mais ce sont toujours eux qui, ensemble, et seulement s'ils sont ensemble, peuvent partir en voyage et trouver l'espace pour un avenir meilleur. «Si les jeunes sont appelés à ouvrir de nouvelles portes», observe le Pape lors de la messe pour les consacrés le 2 février 2018, «les personnes âgées ont les clés», «il n'y a pas d'avenir sans cette rencontre entre les personnes âgées et les jeunes ; il n'y a pas de croissance sans racines et pas de floraison sans nouvelles pousses. Jamais de prophétie sans mémoire, jamais de mémoire sans prophétie ; et toujours se rencontrer».

Pour François, le terrain de rencontre entre jeunes et vieux est celui des rêves. D'une certaine manière, il s'agit d'une convergence surprenante et presque improbable. Et pourtant, comme l'expérience de la pandémie nous l'a montré, c'est précisément le rêve, la vision de demain, qui a tenu et tient ensemble ceux, grands-parents et petits-enfants, qui ont été soudainement séparés, ajoutant un fardeau supplémentaire au fardeau de l'isolement. De plus, ce centrage sur la dimension du rêve a été longtemps médité par le Pape et a des racines bibliques profondes. François aime, en effet, à plusieurs reprises se rappeler ce que le prophète Joël nous enseigne dans ce qu'il dit : «vos anciens seront instruits par des songes, et vos jeunes gens par des visions» (3,1) et «ils prophétiseront».

La proximité est essentielle

Qui, sinon les jeunes, demande le Pape, peut prendre les rêves des anciens et les faire avancer ? De manière significative, lors du Synode dédié à la jeunesse célébré en octobre 2018, il a souhaité qu'il y ait un événement spécial sur le dialogue entre les générations, la rencontre "La Sagesse du Temps" à l'Institut Patristique Augustinianum. À cette occasion, répondant aux questions des jeunes et des moins jeunes sur les questions d'actualité pour l'Église et le monde, François a exhorté «à défendre les rêves comme on défend les enfants», notant que «les fermetures ne connaissent pas les horizons, les rêves oui». Le Pape, qui est aussi un vieil homme, a confié une grande responsabilité aux jeunes. «Toi», a-t-il dit, en s'adressant idéalement à chaque jeune, «tu ne peux pas porter tous les vieux sur toi, mais leurs rêves oui, et ceux-là porte-les en avant, porte-les, cela te fera du bien». Et toujours lors de cette réunion, il a mis l'accent sur l'empathie, ce qui aujourd'hui, à la lumière de l'expérience dramatique de la pandémie, semble encore plus nécessaire. «On ne peut pas - a-t-il prévenu - partager une conversation avec un jeune sans empathie». Mais où pouvons-nous trouver aujourd'hui cette ressource si nécessaire pour aller de l'avant ? Dans la proximité répond le Pape. Un atout précieux, comme nous l'avons vécu ces derniers mois lorsque cette dimension fondamentale de l'existence a été soudainement «suspendue» à cause du virus. «La proximité fait des miracles», le Pape en est convaincu, «la proximité avec ceux qui souffrent», «la proximité avec les problèmes et la proximité entre jeunes et vieux». Une proximité qui, en nourrissant la «culture de l'espoir», nous immunise contre le virus de la division et de la méfiance.

Des racines et des rêves

Le Pape revient sur ce lien dans l'un de ses derniers voyages apostoliques, celui effectué en Roumanie en juin dernier. C'est ici que François est touché par une image, alors qu'il est à Iaşi pour la rencontre avec les jeunes et les familles du pays. C'est lui-même qui a confié la joie d'une rencontre inattendue, celle avec une femme âgée. «Dans ses bras - dit le Pape -elle portait son petit-fils qui avait plus ou moins deux mois, pas plus. Quand je suis passé, elle me l'a montré. Il a souri, et a souri avec un sourire de complicité, comme s'il me disait : "Regarde, maintenant je peux rêver !”». Une rencontre de regards de quelques secondes qui a enthousiasmé le Pape, toujours attentif à capter dans l'autre une étincelle qui, dépassant les limites du moment, devient un cadeau et un message pour tous. «Les grands-parents - commente-t-il - rêvent quand leurs petits-enfants vont de l'avant, et les petits-enfants ont du courage quand ils prennent racine chez leurs grands-parents».

Des racines et des rêves. Il ne peut pas y avoir d'un côté l'un sans l'autre, car l'un est pour l'autre. Et c'est certainement plus vrai aujourd'hui que par le passé, car il est urgent d'avoir une «vision globale» qui ne laisse personne à l'écart. François le souligne dans un entretien avec les magazines anglophones Tablet et Commonweal au moment le plus sombre de la pandémie en Europe. Pour le Pape, qui s'attarde sur le sens de ce que nous vivons en cette dramatique année 2020, la tension entre jeunes et vieux «doit toujours se résoudre dans la rencontre». Le jeune, répète-t-il, «est bourgeon, feuillage, mais a besoin de la racine, sinon il ne peut pas porter de fruits. Le vieil homme est comme la racine». Il rappelle une fois de plus la «prophétie de Joël». Aux personnes âgées d'aujourd'hui, effrayées par un virus qui brise la vie et étouffe l'espoir, François demande un surplus de courage. Peut-être le plus difficile : le courage de rêver. «Regardez ailleurs», exhorte le Souverain Pontife, «souvenez-vous de vos petits-enfants et ne cessez pas de rêver. C'est ce que Dieu vous demande : de rêver». Ce que nous vivons, au milieu des peurs et des souffrances, nous dit avec force le Pape, «c'est le moment propice pour trouver le courage d'une nouvelle imagination du possible, avec le réalisme que seul l'Evangile peut nous offrir». C'est le moment où la «prophétie de Joël» peut devenir réalité.


Saint-Sépulcre : images saisissantes avant sa réouverture aujourd'hui 24 mai (envoi de Chantal S)

Video


L'Isolement de Lamartine transmis par JJO

Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,

Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ;

Je promène au hasard mes regards sur la plaine,

Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.

Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;

Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;

Là le lac immobile étend ses eaux dormantes

Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.

Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,

Le crépuscule encore jette un dernier rayon ;

Et le char vaporeux de la reine des ombres

Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon.

Cependant, s'élançant de la flèche gothique,

Un son religieux se répand dans les airs :

Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique

Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts.

Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente

N'éprouve devant eux ni charme ni transports ;

Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante

Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts.

De colline en colline en vain portant ma vue,

Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,

Je parcours tous les points de l'immense étendue,

Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend. "

Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,

Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?

Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,

Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !

Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,

D'un œil indifférent je le suis dans son cours ;

En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,

Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours.

Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,

Mes yeux verraient partout le vide et les déserts :

Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire;

Je ne demande rien à l'immense univers.

Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,

Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,

Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,

Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux !

Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ;

Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,

Et ce bien idéal que toute âme désire,

Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !

Que ne puis-je, porté sur le char de l'Aurore,

Vague objet de mes vœux, m'élancer jusqu'à toi !

Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore ?

Il n'est rien de commun entre la terre et moi.

Quand la feuille des bois tombe dans la prairie,

Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;

Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie :

Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !


Mise à disposition gratuitement d'un livre numérique pour prier, partager,;;; en ces périodes difficiles et plus.

JJ Olivier transmet un texte de la Librairie vaticane donnant le lien de téléchargement d'un ouvrage gratuit. Un clic et c'est sur le disque!


Crise actuelle et monde à venir

Voici une visio intéressante de l'astrophysicien Aurélien Barreau sur le moment que nous vivons. Transmis par René et Catherine Dupoiron

Video


Dépouillement

Marie-Laure Vigier qui suit notre site avec beaucoup d'intérêt depuis le petit village du Cantal où elle profite de sa retraite nous envoie ce texte


Prière de la Famille Vincentienne

SVdeP

 

 Cliquez sur l'image

 

 

 

Un très beau texte d’une religieuse française qui habite à Milan :

La Speranza

La Speranza en Italie ces jours-ci, c’est le ciel d’un bleu dépollué et provocant, c’est le soleil qui brille obstinément sur les rues désertes, et qui s’introduit en riant dans ces maisonnées qui apprennent à redevenir familles.

La Speranza ce sont ces post-it anonymes par centaines qui ont commencé à couvrir les devantures fermées des magasins, pour encourager tous ces petits commerçants au futur sombre, à Bergame d’abord, puis, comme une onde d’espérance – virale elle aussi – en Lombardie, avant de gagner toute l’Italie : « Tutto andrà bene <3 » (et comment ne pas penser à ces paroles de Jésus à Julienne de Norwich « …ma tutto sarà bene e tutto finirà bene »* ?),

La Speranza c’est la vie qui est plus forte et le printemps qui oublie de porter le deuil et la peur, et avance inexorablement, faisant verdir les arbres et chanter les oiseaux.

La Speranza ce sont tous ces professeurs exemplaires qui doivent en quelques jours s’improviser créateurs et réinventer l’école, et se plient en huit pour affronter avec courage leurs cours à préparer, les leçons online et les corrections à distance, tout en préparant le déjeuner, avec deux ou trois enfants dans les pattes.

La Speranza, tous ces jeunes, qui après les premiers jours d’inconscience et d’insouciance, d’euphorie pour des « vacances » inespérées, retrouvent le sens de la responsabilité, et dont on découvre qu’ils savent être graves et civiques quand il le faut, sans jamais perdre créativité et sens de l’humour : et voilà que chaque soir à 18h, il y aura un flashmob pour tous… un flashmob particulier. Chacun chez soi, depuis sa fenêtre… et la ville entendra résonner l’hymne italien, depuis tous les foyers, puis les autres soirs une chanson populaire, chantée à l’unisson. Parce que les moments graves unissent.

La Speranza, tous ces parents qui redoublent d’ingéniosité et de créativité pour inventer de nouveaux jeux à faire en famille, et ces initiatives de réserver des moments « mobile-free » pour tous, pour que les écrans ne volent pas aux foyers tout ce Kairos qui leur est offert. 

La Speranza – après un premier temps d’explosion des instincts les plus primaires de survie (courses frénétiques au supermarché, ruée sur les masques et désinfectants, exode dans la nuit vers le sud…) – ce sont aussi les étudiants qui, au milieu de tout ça, ont gardé calme, responsabilité et civisme… qui ont eu le courage de rester à Milan, loin de leurs familles, pour protéger leurs régions plus vulnérables, la Calabre, la Sicile… mais surtout qui résistent encore à cet autre instinct primaire de condamner et de montrer du doigt pleins de rage ou d’envie, ceux qui n’ont pas eu la force de se voir un mois isolés, loin de leur famille, et qui ont fui.

La Speranza c’est ce policier qui, lors des contrôles des « auto-certificats » et tombant sur celui d’une infirmière qui enchaîne les tours et retourne au front, s’incline devant elle, ému : « Massimo rispetto ».

Et la Speranza bien sûr, elle est toute concentrée dans cette « camicia verde » des médecins et le dévouement de tout le personnel sanitaire, qui s’épuisent dans les hôpitaux débordés, et continuent le combat. Et tous de les considérer ces jours-ci comme les véritables « anges de la Patrie ».

Mais la Speranza c’est aussi une vie qui commence au milieu de la tourmente, ma petite sœur qui, en plein naufrage de la Bourse, met au monde un petit Noé à deux pays d’ici, tandis que tout le monde se replie dans son Arche, pour la « survie », non pas des espèces cette fois-ci, mais des plus vulnérables.

Et voilà la Speranza, par-dessus tout : ce sont ces pays riches et productifs, d’une Europe que l’on croyait si facilement disposée à se débarrasser de ses vieux, que l’on pensait cynique face à l’euthanasie des plus « précaires de la santé »… les voilà ces pays qui tout d’un coup défendent la vie, les plus fragiles, les moins productifs, les « encombrants » et lourds pour le système-roi, avec le fameux problème des retraites…

Et voilà notre économie à genoux. À genoux au chevet des plus vieux et des plus vulnérables.

Tout un pays qui s’arrête, pour eux…

Et en ce Carême particulier, un plan de route nouveau : traverser le désert, prier et redécouvrir la faim eucharistique. Vivre ce que vivent des milliers de chrétiens de par le monde. Retrouver l’émerveillement. Sortir de nos routines…

Et dans ce brouillard total, naviguer à vue, réapprendre la confiance, la vraie. S’abandonner à la Providence.

Et apprendre à s’arrêter aussi. Car il fallait un minuscule virus, invisible, dérisoire, et qui nous rit au nez, pour freiner notre course folle.

Et au bout, l’espérance de Pâques, la victoire de la vie à la fin de ce long carême, qui sera aussi explosion d’étreintes retrouvées, de gestes d’affection et d’une communion longtemps espérée, après un long jeûne.

Et l’on pourra dire avec saint François « Loué sois-Tu, ô Seigneur, pour fratello Coronavirus, qui nous a réappris l’humilité, la valeur de la vie et la communion ! ».

Courage, n’ayez pas peur : Moi, j’ai vaincu le monde ! (Jn 16, 33)

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* “Il peccato è inevitabile,

ma tutto sarà bene,

e ogni sorta di cose sarà bene.

[...] Dal momento che ho trasformato in bene il danno più grande, dovete dedurre che trasformerò in bene qualsiasi altro male, che di quello è più piccolo”.

Giuliana di Norwich, Libro delle Rivelazioni


Une question pour après LAUDATO SI § 160 (JJ Olivier)

RuinesQuel genre de monde voulons-nous laisser à ceux qui nous succèdent, aux enfants qui grandissent ? Cette question ne concerne pas seulement l’environnement de manière isolée, parce qu’on ne peut pas poser la question de manière fragmentaire. Quand nous nous interrogeons sur le monde que nous voulons laisser, nous parlons surtout de son orientation générale, de son sens, de ses valeurs. Si cette question de fond n’est pas prise en compte, je ne crois pas que nos préoccupations écologiques puissent obtenir des effets significatifs. Mais si cette question est posée avec courage, elle nous conduit inexorablement à d’autres interrogations très directes : pour quoi passons-nous en ce monde, pour quoi venons-nous à cette vie, pour quoi travaillons-nous et luttons-nous, pour quoi cette terre a-t-elle besoin de nous ? C’est pourquoi, il ne suffit plus de dire que nous devons nous préoccuper des générations futures. Il est nécessaire de réaliser que ce qui est en jeu, c’est notre propre dignité. Nous sommes, nous-mêmes, les premiers à avoir intérêt à laisser une planète habitable à l’humanité qui nous succédera. C’est un drame pour nous-mêmes, parce que cela met en crise le sens de notre propre passage sur cette terre.

QUE FERONS NOUS ??


Le monde qui marchait sur la tête de Coline Serreau

Méditation transmise par Catherine et René (cliquez sur le mot souligné)


Un paroissien propose quelques phrases du pape François LAUDATO SI §138

virus"L’écologie étudie les relations entre les organismes vivants et l’environnement où ceux-ci se développent. Cela demande de s’asseoir pour penser et pour discuter avec honnêteté des conditions de vie et de survie d’une société, pour remettre en question les modèles de développement, de production et de consommation. Il n’est pas superflu d’insister sur le fait que tout est lié. Le temps et l’espace ne sont pas indépendants l’un de l’autre, et même les atomes ou les particules sous-atomiques ne peuvent être considérés séparément. Tout comme les différentes composantes de la planète – physiques, chimiques et biologiques – sont reliées entre elles, de même les espèces vivantes constituent un réseau que nous n’avons pas encore fini d’identifier et de comprendre. Une bonne partie de notre information génétique est partagée par beaucoup d’êtres vivants. Voilà pourquoi les connaissances fragmentaires et isolées peuvent devenir une forme d’ignorance si elles refusent de s’intégrer dans une plus ample vision de la réalité."

Et par l'intermédiaire de la Sainte Vierge adressons nos prières afin qu'à l''avenir l'Humanité prenne en compte les liens qui nous unissent à la nature. Nous ne la connaissons pas dans ses moindres aspects, et nous ne sommes pas à l'abri quant à la survenances d'autres facteurs tels que le COVI 19.

Vigilance en union de Prières, Que le Seigneur nous vienne en aide !


PereLejeune                                 Christian

Partage du père Pierre-Alain Lejeune          "Réponse" du père Christian Alexandre

curé de St Médard-en-Jalles                          Ensemble pastoral Bx Boulevards

(cliquez sur la photo)                                      (cliquez sur la photo)


Je vous écris d’une ville coupée du monde. Nous vivons ici dans une parfaite solitude qui n’est pas le vide. Nous prêtons chaque jour un peu moins attention à ce que nous ne pouvons plus faire car Venise, en ces jours singuliers, nous ramène à l’essentiel. La nature a repris le dessus. L’eau des canaux est redevenue claire et poissonneuse. Des milliers d’oiseaux se sont installés en ville et le ciel, limpide, n’est plus éraflé par le passage des avions. Dans les rues, à l’heure de la spesa, les vénitiens sont de nouveau chez eux, entre eux. Ils observent les distances, se parlent de loin mais il semble que se ressoude ces jours-ci une communauté bienveillante que l’on avait crue à jamais diluée dans le vacarme des déferlements touristiques. Le tourisme, beaucoup l’ont voulu, ont cru en vivre, ont tout misé sur lui jusqu’à ce que la manne se retourne contre eux, leur échappe pour passer entre des mains plus cupides et plus grandes, faisant de leur paradis un enfer.

Venise, en ces jours singuliers, m’apparaît comme une métaphore de notre monde. Nous étions embarqués dans un train furieux que nous ne pouvions plus arrêter alors que nous étions si nombreux à crever de ne pouvoir en descendre! A vouloir autre chose que toutes les merveilles qu’elle avait déjà à leur offrir, les hommes étaient en train de détruire Venise. A confondre l’essentiel et le futile, à ne plus savoir regarder la beauté du monde, l’humanité était en train de courir à sa perte. Je fais le pari que, lorsque nous pourrons de nouveau sortir de nos maisons, aucun vénitien ne souhaitera retrouver la Venise d’avant. Et j’espère de tout mon coeur que, lorsque le danger sera passé, nous serons nombreux sur cette Terre à refuser de réduire nos existences à des fuites en avant. Nous sommes ce soir des millions à ignorer quand nous retrouverons notre liberté de mouvement. Soyons des millions à prendre la liberté de rêver un autre monde. Nous avons devant nous des semaines, peut-être des mois pour réfléchir à ce qui compte vraiment, à ce qui nous rend heureux.

La nuit tombe sur la Sérénissime. Le silence est absolu. Cela suffit pour l’instant à mon bonheur. Andrà tutto bene.
Arièle Butaux
Venise, 17 mars 2020, 9ème jour de confinement


Moustapha Dahleb la plus belle plume tchadienne, écrit:

L'HUMANITÉ ÉBRANLÉE ET LA SOCIÉTÉ EFFONDRÉE PAR UN PETIT MACHIN.

Un petit machin microscopique appelé coronavirus bouleverse la planète. Quelque chose d'invisible est venu pour faire sa loi. Il remet tout en question et chamboule l'ordre établi. Tout se remet en place, autrement, différemment.

Ce que les grandes puissances occidentales n'ont pu obtenir en Syrie, en Lybie, au Yemen, ...ce petit machin l'a obtenu (cessez-le-feu, trêve...).

Ce que l'armée algérienne n'a pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu (le Hirak à pris fin).

Ce que les opposants politiques n'ont pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu (report des échéances électorales. ..).

Ce que les entreprises n'ont pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu (remise d'impôts, exonérations, crédits à taux zéro, fonds d'investissement, baisse des cours des matières premières stratégiques. ..).

Ce que les gilets jaunes et les syndicats n'ont pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu ( baisse de prix à la pompe, protection sociale renforcée...).

Soudain, on observe dans le monde occidental le carburant a baissé, la pollution a baissé, les gens ont commencé à avoir du temps, tellement de temps qu'ils ne savent même pas quoi en faire. Les parents apprennent à connaître leurs enfants, les enfants apprennent à rester en famille, le travail n'est plus une priorité, les voyages et les loisirs ne sont plus la norme d'une vie réussie.

Soudain, en silence, nous nous retournons en nous-mêmes et comprenons la valeur des mots solidarité et vulnérabilité.

Soudain, nous réalisons que nous sommes tous embarqués dans le même bateau, riches et pauvres. Nous réalisons que nous avions dévalisé ensemble les étagères des magasins et constatons ensemble que les hôpitaux sont pleins et que l'argent n'a aucune importance. Que nous avons tous la même identité humaine face au coronavirus.

Nous réalisons que dans les garages, les voitures haut de gamme sont arrêtées juste parce que personne ne peut sortir.

Quelques jours seulement ont suffi à l'univers pour établir l'égalité sociale qui était impossible à imaginer.

La peur a envahi tout le monde. Elle a changé de camp. Elle a quitté les pauvres pour aller habiter les riches et les puissants. Elle leur a rappelé leur humanité et leur a révélé leur humanisme.

Puisse cela servir à réaliser la vulnérabilité des êtres humains qui cherchent à aller habiter sur la planète mars et qui se croient forts pour clôner des êtres humains pour espérer vivre éternellement.

Puisse cela servir à réaliser la limite de l'intelligence humaine face à la force du ciel.

Il a suffi de quelques jours pour que la certitude devienne incertitude, que la force devienne faiblesse, que le pouvoir devienne solidarité et concertation.

Il a suffi de quelques jours pour que l'Afrique devienne un continent sûr. Que le songe devienne mensonge.

Il a suffi de quelques jours pour que l'humanité prenne conscience qu'elle n'est que souffle et poussière.

Qui sommes-nous ? Que valons-nous ? Que pouvons-nous face à ce coronavirus ?

Rendons-nous à l'évidence en attendant la providence.

Interrogeons notre "humanité" dans cette "mondialité" à l'épreuve du coronavirus.

Restons chez nous et méditons sur cette pandémie.

Aimons-nous vivants !  


 

Prière diocésaine durant l'épidémie de Covid-19

- Dieu de Miséricorde, notre Père,

  tu nous as aimés le premier.

- Par la croix de Jésus ton Fils bien aimé, la vie a jailli au matin de Pâques,

  et, tu fais de nous tes enfants, unis au Corps de Jésus Christ.

  Nous te rendons grâce toujours et partout,

  pour la résurrection qui s’accomplit jusqu’à la fin des temps.

- Durement éprouvés sur le chemin de Pâques, nous crions vers toi.

  Par ton Esprit Saint, sauve-nous, ô Père, des forces de la mort.

  L’Eglise toute entière en appelle à toi :

  comme tu l’as accompli maintes fois pour notre monde, fais taire cette épidémie Seigneur !

  Permets qu’elle soit maîtrisée sans tarder !

- Par l’intercession de Notre Dame d’Aquitaine et de Saint André,

  l’Eglise de Bordeaux et de Gironde te supplie :

  Parais Seigneur, que nous ne soyons pas terrassés par le mal !

- Dispersés par le confinement nécessaire, privés de rassemblement et de messe dominicale,

  dans l’incertitude des semaines qui viennent, nous te le demandons :

- Renouvelle le lien de l’Esprit qui nous attache à toi et entre nous, le lien fraternel.

- Dans l’Esprit Saint, nous te prions les uns pour les autres :

  Rends-nous attentifs à notre prochain,

  Permets-nous de veiller sur les malades, les isolés, les aînés et les enfants, les endeuillés, les plus fragiles…

  Donne-nous d’être créatifs pour découvrir les soins, les gestes et les paroles qui apaisent.

- Répands ton Esprit de force et de service sur ceux qui, jour et nuit, soignent malades et mourants.

  Répands ton Esprit de sagesse sur nos gouvernants qui ont à prendre des décisions difficiles.

  Répands ton Esprit de discernement sur ceux qui garantissent le fonctionnement efficace

  de l’état et des services sociaux.

- Accueille Seigneur dans ta paix ceux qui meurent aujourd’hui et console leur famille.

- Par la grâce de l’Esprit Saint, nous te demandons, Père,

  que l’Evangile soit annoncé en acte et

  que l’humanité en soit illuminée de douce joie, d’espérance, de résurrection.

  Que ta volonté soit faite !

 

  Amen

Communion eucharistique

Dans ce moment de confinement, une des choses difficile à vivre pour tout chrétien pratiquant, est l'impossibilité de recevoir la communion. L'absence de ce rendez-vous communautaire et intime avec le Seigneur est une épreuve pour notre soif de proximité avec le Seigneur. Mais nous devons savoir que la communion reçue le dimanche est  au service d'une autre présence réelle, celle du Christ en chacun de nous. Nous sommes tous des tabernacles et Dieu est encore plus pleinement présent en étant présent en chacun de nous que dans le pain eucharistique, car la présence du pain eucharistique est là pour nourrir la présence réelle de Jésus en chacun de nous, ne l'oublions pas.  

Si Dieu a choisi de se donner à nous  dans ses sacrements il a la puissance de se donner aussi au-delà. Si nous ne pouvons pas communier alors que nous en avons le désir, nous savons que Dieu nous donne la grâce liée à la communion. Cette situation  s'appelle la communion de désir, cette possibilité pour toutes les personnes qui ne peuvent pas communier corporellement. de s'unir au Christ par un désir du cœur procédant d’une grande foi en la Personne du Christ Sauveur. Cette communion spirituelle consiste  nous dit St Thomas d'Aquin en "un ardent désir de recevoir Jésus et dans un sentiment affectueux comme si on l’avait reçu » . 

Pour exprimer notre désir chaque dimanche ou chaque jour au moment de la communion d'une messe télévisée ou au terme de notre prière personnelle, voici quelques expressions possibles à prononcer dans son coeur ou à haute voix. La première vient du diocèse de Vannes, les deux suivantes sont proposées sur le site du Vatican à l'issue de la prière quotidienne du Pape François : 

Diocèse de VannesS’il ne m’est pas donné de Te recevoir dans cette hostie Seigneur, je Te sais assez puissant pour que Tu te donnes à moi autrement. Mon cœur Te désire Seigneur viens ! 

Prière du Pape pour la communion de désir  / prière du 15 avril 2020 :

Je crois, mon Jésus, que tu es réellement présent dans le Très Saint Sacrement de l’autel. Je t’aime par-dessus toute chose et je désire ardemment te recevoir dans mon âme. Puisque je suis incapable de Te recevoir de façon sacramentelle, entre au moins spirituellement dans mon cœur. Je T’embrasse comme si Tu y étais déjà et je m’unis entièrement à Toi. Ne permets jamais que je sois séparé de Toi. Ainsi soit-il.

Prière du Pape pour la communion de désir  / prière du  17 avril 2020 :

A Tes pieds, ô mon Jésus, je me prosterne et je T'offre le repentir de mon cœur contrit qui demeure dans son néant et en Ta sainte présence. Je t'adore dans le Sacrement de Ton amour, l'ineffable Eucharistie. Je désire te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t'offre. Dans l'attente du bonheur de la communion sacramentelle, je veux te posséder en esprit. Viens à moi, ô mon Jésus, que je vienne à Toi. Que Ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et pour la mort. Je crois en toi, j'espère en toi, je t'aime. Ainsi soit-il. 

1er MYSTÈRE LUMINEUX : LE BAPTÊME DE JÉSUS

premier mystère lumineux : le baptème de Jésus dans le Jourdain

Alors paraît Jésus. Il était venu de Galilée jusqu’au Jourdain auprès de Jean, pour être baptisé par lui. Jean voulait l’en empêcher et disait : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi ! »

Mais Jésus lui répondit : « Laisse faire pour le moment, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice. » Alors Jean le laisse faire.

Dès que Jésus fut baptisé, il remonta de l’eau, et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie. » Mt 3, 13-17

Un point de départ possible pour la méditation :

Voyez Jean, cousin de Jésus. Ils se connaissent déjà. Ils ont déjà du beaucoup parler ensemble. Jean prépare le chemin du Messie. Il pratique le baptême par immersion. Il préfigure le baptême dans l'Esprit que Jésus va instituer à ce moment là.

Il y a beaucoup de monde sur la berge du Jourdain. Vraiment beaucoup. Jean accueille ce que lui dit son cousin. Il accepte. Jésus reçoit l'onction de Dieu, l'Esprit. Voyez comme il est puissant ce baptême instauré par Jésus qui va ensuite appeler ses disciples à baptiser par toute la terre !

Ce baptême n'est pas anecdotique. Il est fondamental. En se plongeant dans l'eau, Jésus devait déjà savoir qu'il allait vers la mort de la croix. Il a passé 30 ans de vie cachée. L'annonce du royaume commence qui le mènera à Jérusalem sur le Golgotha.

Ce baptême, c'est déjà la rédemption !

2ème MYSTÈRE LUMINEUX : LES NOCES DE CANA

Deuxième mystère lumineux : les noces de CanaLe troisième jour, il y eut un mariage à Cana de Galilée.

La mère de Jésus était là.

Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples. Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. »

Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »

Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures, (c’est-à-dire environ cent litres). Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord.

Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau.

Alors le maître du repas appelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »

Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. Jn 2, 1-11

Jésus a rassemblé ses premiers disciples. Ils sont invités en groupe à un mariage. Joseph, lui, n'est déjà plus là. Marie est invitée aussi. Elle a une confiance ÉNORME en son fils Jésus. Elle ne s'embarrasse pas des détails du "comment ?", elle va directement au "faites ce qu'il vous dira".

En soi, avoir du vin à un mariage, c'est mieux mais ce n'est pas un indispensable. La confiance en Dieu peut tout : même régler les petits soucis du quotidien.

Elle intercède Marie, elle intercède fort !

2e MYSTÈRE GLORIEUX : L’ASCENSION

Deuxième mystère glorieux : l'ascension

Après ces paroles, tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux.

Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que, devant eux, se tenaient deux hommes en vêtements blancs, qui leur dirent : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. » Ac 1, 9-11

Un point de départ possible pour la méditation :

Jésus, après avoir avoir parlé aux pèlerins d'Emmaüs, apparaît une dernière fois à ses disciples. Ils n'en croient pas leurs yeux ! Ils sont dans une joie immense.

Ce qu'ils n'avaient pas tout à fait bien compris leur est révélé à eux, réunis ensemble.

Mettez-vous à leur place. Ils sont bénis par Jésus qui les appelle à témoigner de ce qu'il leur a enseigné. Vous aussi, laissez-vous enseigner.

1er MYSTÈRE GLORIEUX : LA RÉSURRECTION

1er mystère glorieux : la résurrection

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »

Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place.

C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

Ensuite, les disciples retournèrent chez eux. Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »

Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.

Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit. Jn 20, 1-18

Un point de départ possible pour la méditation :

Marie-Madeleine sort de nuit. Il est tôt. Il fait certainement froid. Elle aime Jésus : elle décide d'aller sur sa tombe. Elle n'a pas beaucoup dormi car elle pleure Jésus.

Ces deux jours de deuils sont durs pour elle. Son amour si fort pour lui la pousse à l'aube à aller là-bas. Cet amour très fort nécessitait encore d'être purifié, Jésus lui dira ainsi "Ne me retient pas." après qu'elle l'eut reconnu.

Contemplez cette scène, ce dialogue entre eux deux. Laissez l'Esprit-Saint vous révélez l'amour de Dieu dans cet échange.

 

1er MYSTÈRE DOULOUREUX : L’AGONIE DE NOTRE SEIGNEUR

Premier mystère douloureux : l'agonie de JésusAlors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. » Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse. Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. »

Allant un peu plus loin, il tomba face contre terre en priant, et il disait : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. » Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n’avez pas eu la force de veiller seulement une heure avec moi ? Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »

De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » Revenu près des disciples, de nouveau il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.

Les laissant, de nouveau il s’éloigna et pria pour la troisième fois, en répétant les mêmes paroles.  Alors il revient vers les disciples et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. Voici qu’elle est proche, l’heure où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. » Mt 26, 36-46

Un point de départ possible pour la méditation :

Les disciples ont vécu des émotions fortes avec le lavement des pieds, la cène, les discours d'adieu de Jésus. Ils ont peur d'être là, car on sent une effervescence dans Jérusalem.

Mais ils s'endorment.

Jésus fait plusieurs allers-retours entre son lieu de prière seul en tête à tête avec Dieu. D'ailleurs, comment l'évangéliste a eu connaissance de ces paroles dites à Dieu par Jésus ? Entre chaque aller-retour ? C'est peu probable. Certainement après la résurrection quand il a été à leur côté pendant quelques jours.

Voyez cette souffrance, cette angoisse, cette solitude que vit Jésus.

Il sait. Et il dit "Oui". 

2e MYSTÈRE DOULOUREUX : LA FLAGELLATION

Deuxième mystère douloureux : la flagellationAlors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple. Il leur dit : « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. D'ailleurs, Hérode non plus, puisqu'il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » Lc 23, 13-16

Un point de départ possible pour la méditation :

Marie était là, c'est certain. Jean avait dû venir la chercher après Gethsémani. Elle devait être dans la foule qui assistait au discours de Pilate.

Jésus est innocent, même Pilate le reconnait. Marie est là, elle souffre, le voici le glaive dont parlait Siméon au moment de la présentation de Jésus au Temple.

Vous pouvez méditer sur la souffrance, la maladie, l'incompréhension de ces douleurs et le sentiment d'injustice. Vous pouvez demander la grâce pour vous ou pour d'autres de vivre la souffrance comme Marie la vivait, comme Jésus la vivait.

3e MYSTÈRE DOULOUREUX : LE COURONNEMENT D’ÉPINES

Troisième mystère douloureux : le couronnement d'épines

Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde, ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.

Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! » Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s’agenouillaient pour lui rendre hommage.

Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau de pourpre, et lui remirent ses vêtements. Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier. Mc 15, 16-20

Un point de départ possible pour la méditation :

Quand nous voyons un enfant souffrir, un petit, que faisons-nous ?
Quand une personne est critiquée, bafouée, directement ou indirectement, que faisons-nous ?
Quand Jésus est moqué, tabassé, que faisons-nous ?

Ce traitement des soldats n'était même pas demandé par Pilate.

Méditez sur l'acceptation de Jésus et sur la souffrance qu'il a endurée pour vous.

4e MYSTÈRE DOULOUREUX : LE PORTEMENT DE LA CROIX

Quatrième mystère douloureux : le portement de croix

Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus.

Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus.

Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l’on dira : “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !” Alors on dira aux montagnes : “Tombez sur nous”, et aux collines : “Cachez-nous.” Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? » Lc 23, 26-31

Un point de départ possible pour la méditation :

Le portement de croix devait être un moment d'une rare violence. Une grande partie de Jérusalem était là au bord du chemin. Ceux contre Jésus mais aussi une partie de ceux qui l'avaient suivi.

Qui étaient ces femmes ? Le connaissaient-elles bien ?

Quant à Jésus, mu par l'Esprit qui l'habite, il garde l'espérance au cœur de la souffrance. Il trouve la force par la grâce de réconforter ces femmes.

Peut-être que l'aide de Simon de Cyrène y est pour quelque chose. 

5e MYSTÈRE DOULOUREUX : LA CRUCIFIXION

5ème mystère douloureux : la crucifixion

Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter. Lorsqu'ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche.

Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.

Le peuple restait là à observer.

Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »

Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. »

L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »

Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »

Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu'à la neuvième heure, car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.

Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira. À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : « Celui-ci était réellement un homme juste. » Lc 23, 32-47

Quelle belle histoire que celle du bon larron ! Quel saint homme au côté de Jésus.

Il y aurait beaucoup à dire sur cet épisode de la mort de Jésus. Concentrez-vous sur une partie. Par exemple, imaginez Marie et Jean au pied de la croix.

Ou bien imaginez un ami de Jésus comme Zachée : étaient-ils présents ? Si oui, qu'imaginaient-ils de la suite des événements ? Comme Jésus, avaient-ils foi en Dieu toujours dans la souffrance et l'épreuve ? Ou bien étaient-ils révoltés, fermés à la grâce ?

Comme lors de la tentation de Jésus au désert, rappelez-vous dans la souffrance que le "si" est satanique : "s’il était descendu de la croix...", "s’il ne s'était pas laissé arrêté...", "s’il n'était pas venu à Jérusalem...", "s’il n'avait pas choqué les pharisiens..."

C'est le "oui" à la volonté divine qui sauve.

Ce "oui" de Jésus est l'événement décisif de l'humanité.

Marie aussi a dû renouveler son "oui" à cet instant.

Chers frères et sœurs,

« La charité nous presse » dit Saint Paul, en ces temps d’épreuve il nous est confié le soin de mettre de la prière et de l’entraide autour de nous. Dès les premiers jours du confinement nous cherchions comment promouvoir une veille entre nous et pour les plus fragiles, les personnes dans le besoin pendant cette période difficile. 

Cet outil existe et le secteur paroissial s’est déjà préoccupé de le promouvoir l’année passée. Il est le fruit d’un travail d’un collectif de médecins désireux de développer dans la ville un tissu d’entraide et de solidarité à l’attention des personnes les plus fragiles et  isolées.

Le principe est de proposer une plate-forme de mise en relation de personnes exprimant un besoin et d’autres une disponibilité d’aide.

Je vous invite frères et sœurs si vous êtes en situation de fragilité et d’isolement à utiliser cet outil pour que d’autres vous aident pour des courses, un appel téléphonique dans le respect des consignes de confinement.

Je vous invite si vous avez de la disponibilité à vous proposer pour un service dès à présent.

Voici le mot de présentation que madame Karine Pérès-Bouchet, épidémiologiste chargée de recherche à l'Inserm et à l'origine de ce projet avec d'autres médecins a bien voulu rédiger pour nous.

 Vous remarquerez que le téléphone mis à disposition est celui de Maryse Lacampagne qui a bien voulu accepter la mission de référente de ce service pour le secteur pastoral.

Le service doit par ailleurs être mis en place dans les semaines qui viennent en lien avec les services sociaux de la mairie de Pessac.

La plateforme d’entraide et de partage SoBeezy devait se lancer officiellement en mai 2020. Cependant, dans les circonstances actuelles, la solidarité étant plus que jamais indispensable pour permettre aux plus vulnérables d’entre nous de traverser cette épreuve dans les meilleures conditions possibles, nous avons décidé d’ouvrir notre plateforme dès aujourd’hui afin d’organiser l’entraide sur Pessac en partenariat avec la Municipalité, le CHU et l’Université de Bordeaux.

Nous proposons une grande opération de solidarité reposant sur :

  • une mobilisation citoyenne pour venir en aide 
  • une identification des besoins au sein de la population

Concrètement, nous proposons d'organiser l’entraide et l’accompagnement pour :

-  Lutter contre l’isolement social par des appels téléphoniques de convivialité

-  Réaliser des courses pour les personnes ne pouvant les faire elles-mêmes

- Promener un animal de compagnie pour les personnes ne pouvant le faire elles-mêmes

Que vous ayez besoin d’aide et de soutien, ou que vous souhaitiez vous mobiliser, vous pouvez dès à présent vous inscrire :

- en remplissant le questionnaire en ligne sur : www.sobeezy.org

- ou par téléphone par la paroisse : 06 31 64 37 88

Nous vous mettrons ensuite en relation avec les bonnes personnes.

Prenez soin de vous et de vos proches.

L’équipe SoBeezy

Si nous pouvons nous engager massivement dans ce tissu de solidarité dans la ville, ce sera pour nous une belle façon d'agir en chrétien en ces moments d'épreuve et de répondre à l'appel de Notre Seigneur " C'est à l'amour que vous aurez les uns pour les autres qu'on vous reconnaîtra pour mes disciples. 

Avec toute ma prière et mes encouragements pour tous. 

Père Frédéric-Marie Lauroua.  

5e MYSTÈRE JOYEUX : LE RECOUVREMENT DE JÉSUS AU TEMPLE

5eme mystère joyeux : le recouvrement de Jésus au TempleChaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.

À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.

Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.

En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.

Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. Lc 2, 41-52

Méditez sur la vie de Jésus et sa famille à Nazareth. Sur la jeunesse et l'adolescence de Jésus.

Demandez des grâces liées à cette condition. Demandez la sagesse et la simplicité.

Voyez Jésus dans son quotidien, les repas, le métier de Joseph, le retour d'Egypte quand il était plus jeune.

Vous pouvez aussi axer la méditation sur le Temple (toujours à Jérusalem) où Jésus se trouve pendant plusieurs jours. Pourquoi fait-il cela ? Il sait bien que ses parents vont le chercher. Il choisit son père du Ciel. Il commence déjà à enseigner dans le Temple. Ce choix a du être difficile à faire : ce mystère n'est pas anodin du tout. Vient se mêler à la joie des retrouvailles la douleur d'un choix difficile pour Jésus et le début d'une vie publique.

 

5ème MYSTÈRE LUMINEUX : L’INSTITUTION DE L’EUCHARISTIE

Fruit du mystère : l’amour de l’Eucharistie

Cinquième mystère lumineux : Institution eucharistieJ’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »

Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »

Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. Et celui qui aura mangé le pain ou bu la coupe du Seigneur d’une manière indigne devra répondre du corps et du sang du Seigneur.

On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire à cette coupe. Celui qui mange et qui boit mange et boit son propre jugement s’il ne discerne pas le corps du Seigneur. 1Co 11, 23-29

Un point de départ possible pour la méditation :

Jésus a expliqué qu'il allait devoir être livré. Les disciples ne sont pas d'accord. Pourtant, ils fêtent la Pâques. La salle a été préparée. Jésus avait même décrit très précisément comment il fallait trouver cette salle. Plus rien ne les étonne mais toutes les actions de Jésus les émerveillent !

Cette fois-ci, il leur a tous lavé les pieds (qui devaient pourtant être bien sales). Ce n'est pas normal, ça dépasse l'entendement, on est dans une autre dimension. Voyez Pierre qui dit à Jésus "Pas seulement les pieds mais la tête, le corps entier !" Voyez Jésus qui le regarde certainement en souriant et en aimant cette spontanéité.

Maintenant, il rompt le pain et sert le vin en parlant de son corps, de sa mort. De quel sacrifice parle-t-il ? A posteriori, ils comprendront. Ce sacrifice qu'il annonçait, c'était le sien.

Troisième mystère glorieux : la Pentecôte

3e MYSTÈRE GLORIEUX : LA PENTECÔTE

Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours, ils se trouvaient réunis tous ensemble.

Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière. Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux.

Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit. Ac 2, 1-4

Un point de départ possible pour la méditation :

Jésus n'est maintenant plus là avec eux. Il y a un avant et un après Ascension. Les disciples ont peur. Ils sont reclus. Ils sont avec Marie. Ils se parlent beaucoup.

Ils ont tellement peur qu'ils ont fermé les portes. Malgré le fait qu'ils aient vu le Christ s'élever dans la gloire. Et d'un coup, tout s'éclaire. La peur disparaît. Leur bouche s'ouvre et ils deviennent des instruments de Dieu.

Jésus leur a bien envoyé une force. 

4e MYSTÈRE GLORIEUX : L’ASSOMPTION

Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Lc 1, 48-49Quatrième mystère glorieux : l'assomption

Un point de départ possible pour la méditation :

Pour ce mystère, rappelez-vous aussi l'annonciation.

La petite Marie a été choisie par Dieu pour concevoir avec lui un fils. Cet homme est aussi vrai Dieu. Elle est exempte de péché.

Cet événement singulier que l'assomption (nos frères orthodoxes parlent de "dormition") préfigure la résurrection des corps pour tous. Comment seront nous physiquement ? Jeunes ? Lumineux ? Comment était Marie ? Ce ne sera pas un autre corps que celui actuel.

Rapprochez-vous de Marie, allez avec elle vers Jésus.

 5e MYSTÈRE GLORIEUX : LE COURONNEMENT DE MARIE

Un grand signe apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoile

Cinquième mystère glorieux : le couronnement de Marie au Ciel

Un point de départ possible pour la méditation :

Marie est couronnée de gloire par Dieu. Elle préfigure l'Eglise. Imaginez la joie dans le royaume de Dieu. Cette joie que vous pouvez toucher du doigt car "le royaume de Dieu est déjà là".

Réfléchissez à votre vie éternelle : y voyez vous un endroit où tout le monde doit faire la même chose et louer en cœur dans sa grande toge blanche ?

Plutôt inintéressant n'est-ce pas ?

Ou une union complète à Dieu qui n'est qu'amour ? Un amour perpétuel et plénier.

Message de Mgr Jean-Paul James, archevêque de Bordeaux, partagé ce mardi 17 mars 2020 à tous les fidèles de l'Église catholique en Gironde pour répondre, ensemble, en chrétiens, à la pandémie de Covid-19.

Chers amis, « Le corps ne fait qu’un » (1Co 12, 12). Les personnes malades l’éprouvent dans leur chair en ce moment. Quand il y a des problèmes respiratoires, le corps tout entier va mal. Et le corps tout entier lutte contre le virus. En ce temps de carême, pour lutter en chrétiens contre la pandémie, j’appelle le Corps tout entier qu’est notre diocèse, à renforcer deux moyens puissants : l’amour fraternel et la prière.

« Dieu a voulu qu’il n’y ait pas de division dans le corps mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres » ( 1 Co 12, 25 ). Par souci de santé publique, des mesures gouvernementales interdisent rassemblements et messes publiques, restreignent au strict nécessaire nos sorties et empêchent des rencontres. Nous respectons ces mesures. Comme tous les citoyens, nous catholiques ne faisons rien contre la santé des autres. Nous la servons par les « gestes-barrières ». Nous ne compliquons pas la mission si exposée et lourde des personnels soignants. Nous sommes membres comme les autres, de ce grand corps social éprouvé et nous en portons humblement le souci. Comment ?

Même confinés chez nous, nous demeurons une « Église en sortie ». Nous habitons dans une cage d’escalier, dans une rue, un village : sans s’exposer inutilement, nous pouvons nous manifester. Nous sommes tous membres d’une famille : nous pouvons téléphoner, envoyer des messages à des proches âgés, fragiles, malades, seuls, saisis par l’inquiétude ou l’angoisse. Nous sommes paroissiens habituels d’une communauté, nous sommes membres d’une équipe de mouvement, d’une fraternité chrétienne : nous veillons à nous donner des nouvelles. Aucun membre du Corps ne doit se sentir isolé.

Laïcs en mission ecclésiale, prêtres, diacres, personnes consacrées, même sans réunions et rencontres, nous gardons tous nos missions ecclésiales. Nous les vivons autrement. Nous sommes membres d’EAP, responsables de groupes paroissiaux ou diocésains ? Nous gardons contact avec ceux qui oeuvrent avec nous. Nous avons un site internet ? Nous veillons à le mettre à jour et à donner des nouvelles du groupe, de la paroisse. L’évènement de l’un des membres du groupe est évènement pour tous. Nous pouvons proposer des lectures, des vidéos, des rendez-vous téléphoniques, des prières à une heure donnée. Je sais que des initiatives sont prises dans les paroisses, dans les services diocésains. Il y a de la créativité. Non, le corps n’est pas froid ! La chaleur fraternelle se manifeste !

« Les parties du corps les plus délicates sont indispensables » (1 Co 12, 22). Sans oublier les autres (enfants, jeunes, personnes en précarité, etc..), je pense à quelques catégories de personnes :

  • Les personnes et familles en deuil pendant cette période de confinement. Certaines vont demander une célébration catholique d’obsèques pour un de leurs proches. On privilégiera un temps de prière au cimetière. On limitera les personnes présentes à l’entourage proche de la personne défunte (famille ou amis) ; on veillera à ce que les personnes de 70 ans ou plus ne soient pas présentes (y compris animateurs ou célébrants)1.

  • Les personnes malades feront l’objet d’une attention particulière. Les responsables diocésains de la Pastorale de la santé ont déjà donné des consignes aux membres bénévoles des aumôneries d’hôpitaux et de cliniques de ne pas faire de visites. Dans les EHPAD, les visites sont aussi interdites. Seuls les aumôniers ont la possibilité de les faire en lien et dans le respect des consignes des personnels soignants. Mais il y a aussi les personnes malades chez elles. On ne peut exclure tout principe de visite pendant cette période. Je demande simplement que la décision soit prise après avoir pris conseil et respecté les précautions qui sont demandées par le personnel médical.
  • Les catéchumènes en marche vers le baptême font eux aussi partie des membres les plus fragiles. Il n’est pas possible de se réunir en ce moment pour célébrer les scrutins. Mais on peut prendre de leurs nouvelles et prier dans l’esprit des scrutins. J’envisage de reporter la célébration des baptêmes d’adultes à la vigile de Pentecôte, le samedi soir 30 mai prochain (sauf si bien sûr, il était encore impossible de se réunir). Pour cette célébration en paroisse, des propositions seront faites par le service de la pastorale liturgique.

Enfin, le Corps tout entier est fortifié, irrigué, nourri, purifié par la Vie, l’Amour, la Force du Christ Jésus ressuscité. Les messes publiques dominicales et de semaine n’ont pas lieu jusqu’à nouvel ordre, ainsi que les baptêmes et les mariages. Les célébrations de la Semaine Sainte n’auront sans doute pas lieu non plus. Cela ne dispense personne de la prière personnelle, en famille, ou en communauté :

Les prêtres continuent à célébrer les messes quotidiennes aux intentions des personnes dont ils ont la charge, aux intentions des malades, des personnels soignants et de notre monde affronté à la pandémie.

Beaucoup de catholiques souffrent d’être privés de la communion eucharistique. Évêques et prêtres, nous souffrons aussi d’être privés d’une communauté pour célébrer l’Eucharistie. Tous, cependant, membres d’un même Corps, nous sommes unis dans une communion spirituelle. J’encourage tous les membres de l’Église à la méditation de la Parole de Dieu et la Liturgie des Heures. Une prière propre à notre diocèse a été composée. Nous y demandons l’intercession de Notre-Dame d’Aquitaine et de Saint André. Je suggère qu’elle soit dite par nous tous, tous les jours à l’heure de midi, heure de l’angélus. Cette prière va vous être adressée très rapidement.

Pour la Semaine sainte et le jour de Pâques, des propositions concrètes du service diocésain de la liturgie vont être faites pour des temps de prière en famille. Dès qu’elles seront réalisées, je demande qu’elles soient communiquées par tous les moyens possibles. Bien entendu, le rassemblement habituel de tous les évêques, prêtres, diacres et du Peuple de Dieu à l’occasion de la messe chrismale, le lundi saint, n’aura pas lieu. Mais je présiderai la messe chrismale en veillant à sa diffusion sur les réseaux sociaux. Je communiquerai l’heure de cette célébration pour que le plus grand nombre puisse s’y associer. Je compte aussi célébrer par les mêmes moyens, la fête de Saint Joseph, jeudi prochain 19 Mars, et l’Annonciation du Seigneur le 25 mars. L’information sera donnée sur le site internet du diocèse.

« Vous êtes Corps du Christ et chacun pour sa part, vous êtes membres de ce Corps » ( 1Co 12, 27 ). Chers amis engagés au service du diocèse de Bordeaux à divers titres, je vous redis à tous ma très grande gratitude pour être en ce temps de carême, les disciples-missionnaires dont le Christ a besoin, dont l’Eglise a besoin, dont notre monde a besoin. Dans cette pandémie, notre mission demeure, l’amour fraternel demeure, la prière demeure. Résolument et avec la grâce de Dieu, nous marchons vers Pâques, vers la Vie, l’Amour.

+ Jean-Paul James,

Archevêque de Bordeaux,

Évêque de Bazas

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1 Si, pour des motifs sérieux, des familles insistent pour une célébration dans l’église et si c’est possible, en accord avec le célébrant et les Pompes funèbres, on respectera les consignes en vigueur : espacement des personnes, ni geste de paix ni condoléances, seul le célébrant utilise le goupillon, pas d’objets déposés sur le cercueil…

Cliquez sur le jour pour entendre le commentaire audio de l'Evangile par vos prêtres et diacres

Lundi 16 mars Père Frédéric-Marie Lauroua Mercredi 01 avril  Père Jean-Marie Lesbats 
Mardi 17 mars Père Frédéric-Marie Lauroua  Jeudi 02 avril Père Frédéric-Marie Lauroua
Mercredi 18 mars Père Frédéric-Marie Lauroua  Vendredi 3 avril Père Jean-Marie Lesbats
 Jeudi 19 mars Père Frédéric-Marie Lauroua  Samedi 4 avril Père Frédéric-Marie Lauroua
 Vendredi 20 mars  Père Frédéric-Marie Lauroua  Dimanche 5 avril  Père Francis
 Samedi 21 mars  Père Frédéric-Marie Lauroua  Lundi 6 avril Père Frédéric-Marie Lauroua
 Dimanche 22 mars  Père Jean-Marie Lesbats  Mardi 7 avril  Père Frédéric-Marie Lauroua
 Lundi 23 mars  Père Frédéric-Marie Lauroua  Mercredi 8 avril   Père Jean-Marie Lesbats
 Mardi 24 mars  Père Frédéric-Marie Lauroua  Jeudi 9 avril  Père Francis
 Mercredi 25 mars  Père Frédéric-Marie Lauroua  Vendredi 10 avril  Père Frédéric-Marie Lauroua
 Jeudi 26 mars  Père Frédéric-Marie Lauroua  Samedi 11 avril  Père Jean-Marie Lesbats
 Vendredi 27 mars  Père Frédéric-Marie Lauroua  Dimanche 12 avril  Père Frédéric-Marie Lauroua
 Samedi 28 mars  Père Frédéric-Marie Lauroua  Lundi 13 avril  Père Frédéric-Marie Lauroua
 Dimanche 29 mars  Diacre Bernard Lacampagne  Mardi 14 avril  Père Francis
 Lundi 30 mars   Père Frédéric-Marie Lauroua  Mercredi 15 avril  Père Jean-Marie Lesbats
 Mardi 31 mars   Père Frédéric-Marie Lauroua  Jeudi 16 avril  Père Francis
    Vendredi 17 avril Père Jean-Marie Lesbats
    Samedi 18 avril Père Frédéric-Marie Lauroua
    Dimanche 19 avril Père Jean-Marie Lesbats
     Lundi 20 avril  Père Frédéric-Marie Lauroua
    Mardi 21 avril Père Francis
    Mercredi 22 avril Père Jean-Marie Lesbats
    Jeudi 23 avril Père Francis
    Vendredi 24 avril Père Jean-Marie Lesbats
    Samedi 25 avril  Père Frédéric-Marie Lauroua
    Dimanche 26 avril Père Francis
    Lundi 27 avril  Père Frédéric-Marie Lauroua
    Mardi 28 avril Père Francis

 

4e MYSTÈRE JOYEUX : LA PRÉSENTATION DE JÉSUS AU TEMPLE

Fruit du mystère : l’obéissance et la pureté

4eme mystère joyeux : la présentation de Jésus au TempleQuand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.

Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.

Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »

Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.

Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Lorsqu'ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. Lc 2, 22-40

Un point de départ possible pour la méditation :

L'Esprit Saint suscite des prophètes. Syméon est un homme juste, il est si proche de Dieu. C'est un prophète. Vous aussi, laissez-vous travailler par Dieu pour être prophète.

Pareil pour Anne, elle est âgée, veuve, cela ne l'empêche pas de prophétiser et d'annoncer Dieu !

Comment Marie et Joseph ont-ils accueilli ces paroles ? Que sont devenu Syméon, Anne, les personnes à qui Anne a parlé de l'enfant ?

Ce Temple où Jésus est présenté, ce n'est pas n'importe lequel, c'est celui de Jérusalem, celui qui a été au cœur de la discorde avec les pharisiens. Celui dont le voile s'est déchiré au moment de la mort de Jésus. 

 

3e MYSTÈRE JOYEUX : LA NAISSANCE DE JÉSUS

Fruit du mystère : l'esprit de pauvreté

3eme mystère joyeux : la nativitéEn ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre – ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. – et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem.

Il était en effet de la maison et de la lignée de David. Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte.

Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.

Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »  Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »

Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux : « Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire

Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.

Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé. Lc 2, 1-20

Marie et Joseph se plient à la loi : le recensement. Pourtant, le moment est mal choisi : c'est le terme de Marie.

Ici, il est question des bergers. Ils ont du raconter à Marie ce qui leur est arrivé : la vue de cet ange puis de cette cohorte d'anges ! Ces anges qui leur annoncent la naissance d'un sauveur.

Que sont devenus ces bergers après cette visite à Jésus nouveau-né ? Étaient-ils dans les foules de l'annonce du royaume ? Sont-ils restés en contact avec Marie et Jésus ?

Pour méditer le mystère de la nativité, vous pouvez regarder le film L'Étoile de Noël avec (ou sans) enfants.

 

2e MYSTÈRE JOYEUX : LA VISITATION

2eme mystère joyeux : la visitationEn ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.

Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle.

Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D'où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Lc 1, 39-45

Marie, rapidement après l'annonciation, prend la route pour aller voir sa cousine Elisabeth car elle approche du terme (elle en est à son 6e mois).

C'est un voyage qui demande tout de même 4 à 5 jours de marche. Mais Marie est dans la joie. Imaginez sa joie de visiter sa cousine âgée et enceinte.

Imaginez aussi les bienfaits pour Elisabeth suite à l'arrivée de Marie chez elle ! La joie est dans cette maison. Accueillez Marie comme Elisabeth l'accueille. La joie est sur vous.

 

Réciter et prier le chapelet expliqué facilement avec un dessin

Il n'y a que deux choses à retenir pour savoir bien prier le chapelet catholique : méditer les "mystères" du rosaire (des passages de la vie de Jésus) et confier des intentions de prière à l'intercession de Marie.

 On se munit d'un chapelet avec 5 dizaines (5 groupes de 10 grains chacun).

  1. sur la croix, faites le signe de croix et dites-le “Je crois en Dieu”,
  2. récitez un “Notre Père”, 3 “Je vous salue Marie” et 1 “Gloire au Père”,
  3. méditez le mystère proposé  (1 par jour), puis : 1 “Notre Père”, 10 “Je vous salue Marie”, 1 “Gloire au Père” et la “prière de Fatima”,
  4. vous pouvez vous arrétez là ou continuer le chapelet entier

Les prières catholiques à connaître pour réciter le chapelet

Le symbole des apôtres ou “Je crois en Dieu” (Credo)

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ; et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts. 
Je crois en l’Esprit-Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.

La prière du Notre Père (Pater)

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal. Amen.

La prière du Je vous salue Marie (Ave)

Je vous salue Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

La prière du Gloire au Père (Gloria Patri)

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, comme Il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen

La prière dite “de Fatima”

Certains aiment réciter cette prière à la fin de chaque dizaine : Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

1er mystère joyeux : l'annonciation1er MYSTÈRE JOYEUX : L’ANNONCIATION

Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.

L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.

L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »

Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »

L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta. Lc 1, 26-38

Un point de départ possible pour la méditation :

L'incarnation de Dieu est proche. Il a préparé Marie pour s'unir à elle par l'action de l'Esprit Saint. Elle devait déjà vivre des unions très fortes avec Dieu car elle est immaculée conception.

Ce n'est pas rien. Cela devait avoir des implications directes sur sa manière de vivre.

L'ange lui annonce de grandes choses : que son enfant règnera sur la maison de Jacob, qu'il aura le trône de David. Mais tout cela ne l'inquiète pas. Elle acquiesce. Elle se demande simplement comment cela va se faire en pratique.

La conception de Jésus n'est pas une GPA, c'est une véritable union de Dieu avec Marie : c'est l'incarnation.

Méditez aussi sur ce qui advient après le départ de l'ange.

Lecture de base: Esaïe 40: 6-8; 29-31(version NBS)

6  Quelqu’un dit : Crie ! On répond : Que crierai-je ? — Toute chair est de l’herbe, tout son éclat est comme la fleur des champs.

7  L’herbe se dessèche, la fleur se fane quand le souffle du SEIGNEUR passe dessus. Vraiment, le peuple est de l’herbe :

8  l’herbe se dessèche, la fleur se fane ; mais la parole de notre Dieu subsistera toujours.

29  Il donne de la force à celui qui est épuisé et il augmente la vigueur de celui qui est à bout de ressources.

30  Les adolescents s’épuisent, ils se fatiguent, les jeunes gens finissent par trébucher ;

31       mais ceux qui espèrent le SEIGNEUR renouvellent leur force. Ils prennent leur essor comme les aigles ; ils courent et ne se fatiguent pas, ils marchent et ne s’épuisent pas. 

Chers frères et sœurs, votre paroisse a besoin de vous, pour limiter les conséquences de l'absence de quêtes et de casuels et pouvoir répondre au coût minimum de son fonctionnement. Si vous voulez soutenir votre communauté chrétienne je vous invite à verser l'équivalent de vos offrandes de quêtes du mois, ou plus, par dépôt de chèques à l'ordre de votre paroisse dans les boîtes aux lettres des accueils de St Martin ou St Jean-Marie-Vianney ou bien en adoptant la proposition diocésaine ouvrant droit à une déduction fiscale en suivant ce lien : https://bordeaux.catholique.fr/solidarite-paroisses.

Vous trouverez en suivant le courriel du diocèse

Merci par avance pour votre soutien.

Avec toute mon amitié et ma prière, père Frédéric-Marie