- La messe dominicale du samedi soir à St Jean-Marie Vianney est avancée à 16h 30 (pour permettre de respecter le couvre feu à 18h) .
- Méditation du chapelet tous les jeudi à 17h, St Jean-Marie Vianney
- Messes en semaine : consulter l'agenda; suite aux conditions sanitaires, les messes du soir avancées à 17 h
- Activités pastorales, foyers de la parole, Ecole de la Foi (pour adultes)..., adaptations suite au confinement: informations sur la FIP+ et sur l'agenda du site)
Carême et Pâques 2021
- Samedi 20 et dimanche 21 février : 1er dimanche de Carême:pour la préservation de la Maison Commune?" (Eglise Verte de Pessac)
==> cliquez ci-après pour élaborer votre bilan personnel: quelle est mon action au quotidien
- samedi 27 février: rencontre-partage de 15h à 16h à St Jean-Marie Vianney avec Jean-Alain Pigearias sur le thème des ressources en eau et du gaspillage alimentaire
- NOS PROPOSITIONS DU TEMPS DU CARÊME: Une expression clé résume la vision de communion universelle du pape François, celle de « Maison Commune ». Il est urgent que nous prenions au sérieux cet appel à la conversion écologique comme la priorité du pontificat du pape François pour la survie et l’humanisation de notre terre. C’est ce chemin que nous prendrons résolument durant ce carême par la mobilisation de la prière, l’information, la réflexion et l’action individuelle solidaire en lien avec les propositions du CCFD et celles de l’association « Eglise verte » à laquelle le secteur pastoral de Pessac a adhéré voici un an déjà. Les propositions qui suivent sont autant de moyens de nous aider à nous mettre en route, individuellement et communautairement.
- Notre carême sera inspiré et guidé par cette spiritualité de communion : qu’il soit pour chacun et nous tous un chemin afin de nouer un lien plus étroit avec Dieu, tous les hommes, les vivants et notre univers. Nos chemins vers la communion :
- - chaque dimanche de carême, méditation avec le CCFD et proposition d'action de l'équipe Eglise Verte de secteur.
- - le Jeudi à partir du 25 février, chaque semaine de carême de 16h30 à 17h30, adoration et intercession à l'église Saint Martin et possibilité d'écoute et confessions. - le vendredi dès le 19 février de 20h30 à 21h30, partage de la parole de l'évangile du dimanche qui suit en visioconférence avec un foyer de la parole ( demander le lien par Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).
- - les samedis de 15h à 16h dans l'église Saint Jean-Marie-Vianney, communication sur une attention particulière à un élément de notre situation de crise ( l'eau, le lien social, l'énergie, l'air, les ressources alimentaires): (27 février: gaspillage alimentaire et ressources en eau avec Jean-Alain Pigearias; 6mars: propriété, lien social , doctrine sociale et sens du Bien Commun avec Jacques Da Rold; 13 mars: sobriété énergétique et conversion écologique avec Jean-Alain Pigearias; 20 mars: pollution de l'air et déplacements avec Michel Leredde)
- - le samedi 27 mars , ballade éco-spirituelle de 14h30 à 16h avec Isabelle du CCFD.
- - chaque vendredi de carême, un geste de jeûne pour la planète en nous privant totalement ou partiellement dans notre usage privé, des smartphones, tablettes, ordinateurs et télévisions...
- - chaque jour du temps de carême jusqu'au samedi de Pâques, prier une dizaine du chapelet à l'aide du dizenier de carême béni le mercredi des cendres en demandant l’intercession de Marie pour toutes les détresses liées à la pandémie du coronavirus.
- - actions de solidarité: - samedi 6 et dimanche 7 mars au profit d'achat de matériel médical pour une maternité accueillant des femmes victimes de violences, dans l'Est du Cameroun en lien avec une religieuse missionnaire et un jeune médecin camerounais, le docteur Steve (cliquer ici pour écouter le message du docteur Steve); - dimanche 14 mars témoignage proposé par St Vincent de Paul; - samedi 20 et dimanche 21 mars collecte du CCFD
- Père Frédéric-Marie Lauroua"
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- LE MOT DU CURE DU 3ème DIMANCHE DE CARÊME, 7 mars: "Frères et sœurs, déjà la troisième semaine de Carême et en ce début d’année, nous vivons encore l’épreuve de la patience, toujours sous le joug de ce quotidien déstabilisant. Depuis presque un an maintenant, nos journaux télévisés sont en effet en boucle sur les commentaires si détaillés des questions de masques, vaccins, courbes statistiques des cas covid. Comme des satellites, nos vies tournent autour de cette crise depuis ce 17 mars 2020 où le premier confinement commençait. Difficile, dans une telle situation, de prendre de la distance et les failles psychologiques, économiques, sociales, qu’elle ouvre fragilisent individus et sociétés. Ces brisures rebattent les cartes et montrent la vulnérabilité de nos économies ainsi que la vanité de notre foi inébranlable dans le progrès technologique comme voie vers un paradis terrestre assuré par l’homme, pour l’homme, dont l’idéal est un bien-être matériel dans la jouissance, la possession et un prolongement de la vie grâce aux avancées de la médecine. Nous voulons « augmenter » l’homme tout en détruisant la terre. Combien de temps encore serons-nous aveugles sur nous-mêmes et notre manque de sagesse ? Etonnement, c’est comme si le système se déréglait : d’abord le système de la nature avec le climat et les grands équilibres naturels mais aussi le système de fonctionnement de l’économie et du progrès technique fondé sur l’exploitation des richesses naturelles et sur une humanité transformée en grand commerce mondial. Le marché est en train de ralentir car la consommation est au plus bas. Nous nous pensions si puissants or un petit virus grippe les rouages. Bibliquement, sans catastrophisme, tout fait penser à la Babylone du livre de l’Apocalypse, ville de marchands et de grands capitaines véhiculant les marchandises à travers le monde. L’universalité de cette humanité, précise Saint Jean, est symbolisée par le chiffre dont chacun se trouve marqué, le chiffre de la bête sans lequel « nul ne pourra rien acheter ni vendre » (Apoc 13,17). C’est troublant… L’humanité que décrit l’apôtre voici 2000 ans ressemble si fort à la nôtre ! Babylone est extrêmement puissante, toute entière à son commerce, mais en un instant, tout va s’arrêter. La ville extraordinaire cachait une extrême fragilité : en-dehors de ces échanges, de cette richesse matérielle, de cette puissance d’action, elle était vide, vide de sens, vide d’humanité ! Comme la Babylone de l’Apocalypse, le monde est devenu par les médias et la mondialisation des échanges une seule ville, qui se grippe au premier ralentissement de sa croissance économique : c’est ce dont nous faisons l’expérience en cette période de crise sanitaire. Il manque à la cité du commerce international une âme, une vie qui anime tout de l’intérieur : une âme commune qui puisse faire de cette humanité marchande une humanité fraternelle. La maison de Dieu, c’est la terre, n’en avons-nous pas fait nous aussi une maison de marchands, où la valeur des choses et des personnes est une valeur mercantile ? Pour nous en garder, seule la prière a le pouvoir de faire naître la fraternité non pas seulement sur les frontons des édifices mais dans le cœur des hommes. C’est l’espérance constante de la prière de l’Eglise au cœur du monde… Bien fraternellement, P. Frédéric-Marie Lauroua"