5e MYSTÈRE DOULOUREUX : LA CRUCIFIXION

5ème mystère douloureux : la crucifixion

Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter. Lorsqu'ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche.

Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.

Le peuple restait là à observer.

Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »

Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. »

L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »

Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »

Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu'à la neuvième heure, car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.

Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira. À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : « Celui-ci était réellement un homme juste. » Lc 23, 32-47

Quelle belle histoire que celle du bon larron ! Quel saint homme au côté de Jésus.

Il y aurait beaucoup à dire sur cet épisode de la mort de Jésus. Concentrez-vous sur une partie. Par exemple, imaginez Marie et Jean au pied de la croix.

Ou bien imaginez un ami de Jésus comme Zachée : étaient-ils présents ? Si oui, qu'imaginaient-ils de la suite des événements ? Comme Jésus, avaient-ils foi en Dieu toujours dans la souffrance et l'épreuve ? Ou bien étaient-ils révoltés, fermés à la grâce ?

Comme lors de la tentation de Jésus au désert, rappelez-vous dans la souffrance que le "si" est satanique : "s’il était descendu de la croix...", "s’il ne s'était pas laissé arrêté...", "s’il n'était pas venu à Jérusalem...", "s’il n'avait pas choqué les pharisiens..."

C'est le "oui" à la volonté divine qui sauve.

Ce "oui" de Jésus est l'événement décisif de l'humanité.

Marie aussi a dû renouveler son "oui" à cet instant.