Frères et sœurs, c’est avec  joie en ce commencement du mois de Mai que nous venons  partager avec vous un  moment de contemplation du mystère de Marie et de prière par le chant, la musique.

C’est à l’initiative d’Emmanuelle et d’Alexis Duville avec la participation de Laurence Debled pour le chant, et grâce à la prise d’image de  Jean-Baptiste, le  fils d’Alexis et d’Emma, que nous vous proposons ce moment méditatif et musical. Il est composé autour d'une méditation de trois dimensions essentielles du Mystère de Marie, son Immaculée Conception , son appel à l'Annonciation , et sa victoire dans son Assomption.

L'initiative est née de deux intentions, célébrer Marie en ce mois de Mai et proposer une action solidaire pour la paroisse. Alors sans ambiguïté, recevez ce cadeau offert de tout notre coeur. Tout n'a pu être lissé au montage, nous nous en excusons, mais notre merci va à Jean-Baptiste pour la qualité de ses images.

Si ce cadeau vous plaît, et que vous voulez dire merci pour cette initiative,  vous pouvez faire un geste de solidarité financière pour la paroisse.

En vous souhaitant un bon moment avec Marie, père Frédéric-Marie

 Pour lire ou charger la vidéo, cliquez sur l'image de la Vierge de St MartinviergeStMartin

CenaclesParoleetNewPastoralDès cette semaine je nous invite pour tout le mois de mai  à nous rassembler en cénacle avec Marie une fois par semaine avec quelques amis, paroissiens ou pas, quelques voisins, soit autour de l’évangile du dimanche, soit autour d’une vidéo New Pastoral. Vous trouverez sur cette page en suivant la proposition de faire de votre cénacle un foyer de la parole hebdomadaire sur le modèle de la rencontre des foyers de la parole et la proposition de faire de votre cénacle un temps de partage sur le modèle de la formule New Pastoral. Depuis le début de la crise sanitaire, le mouvement New Pastoral a mis ses vidéos en libre accès pour tous. Elles sont de grande qualité, profitez de ces supports faits pour vous. 

Bonnes et belles rencontres à tous (Cliquez sur l'image pour en savoir plus).

CenaclesParoleetNewPastoral

Que nous suggère l’Esprit Saint ?     

Le texte de la première épître de Pierre  de ce dimanche ne constitue-t-il pas une réponse motivante à cette question ? 

Nous sommes des pierres vivantes, nous dit Pierre, pas des pierres inanimées, juxtaposées, mais des pierres qui se rassemblent d’elles-mêmes, qui participent activement  à la construction de l’Eglise qui ne se bâtit que par elles , c’est-à-dire par nous, par nos efforts de fraternité, de partage, de rassemblement.

Ces paroles nous inspirent d’interpréter  ce temps qui s’ouvre devant nous avant la reprise possible de célébrations fin mai ou début juin, comme  un appel à nous rassembler différemment qu’en  temps habituel. Et plus précisément, parce que nous sommes dans le mois de Marie qui trouve son apogée dans le temps du Cénacle avant la Pentecôte, peut-être pouvons-nous anticiper le 21 mai jour de l’Ascension pour nous  tenir dès maintenant au Cénacle  ?

Nous rassembler  sans nous déplacer, sans déroger à la distanciation sociale, mais en nous retrouvant grâce à internet, en autant de petits cénacles, de  petits groupes de 4 ou 5 personnes que nous pourrons former autour du partage de la parole ou d’un support de réflexion comme le sont les vidéos proposées par New Pastoral.

Qu’est-ce qui nous empêche , si nous le voulons, de nous  rejoindre à quelques uns chaque semaine en lieu et place de notre rassemblement à l’église,  grâce à un outil facile d’usage comme Skype ou ZOOM ou tout autre support permettant de vivre une réunion par l’image et le son ? 

Dès cette semaine je nous invite pour tout le mois de mai  à nous rassembler en cénacle avec Marie une fois par semaine avec quelques amis, paroissiens ou pas, quelques voisins, soit autour de l’évangile du dimanche, soit autour d’une vidéo New Pastoral.

(cliquez sur le type de cénacle choisi pour en savoir plus sur les modalités)

Cenacledelaparole        Cenaclenewpastoral  

Frères et soeurs,

Le Pape François s’est uni à l’invitation du Haut Comité pour la Fraternité Humaine à prier le 14 mai 2020, pour la fin de la pandémie de Covid-19.

Le Saint-Père, au terme de la prière du Regina Coeli, ce dimanche 3 mai 2020, a salué cette initiative.

Je nous invite en communion avec la communauté évangélique et la communauté musulmane de Pessac à nous associer par un geste de prière ou de jeune à ce grand mouvement d'intercession de toutes les religions pour confier à Dieu notre humanité meurtrie par cette pandémie.

Levons devant elle le mur de l'Espérance en Dieu!

(cliquez sur l'image ou sur ce lien pour en savoir plus)

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CenaclenewpastoralCENACLE AVEC LES VIDEOS NEW PASTORAL : 

Vous avez la possibilité de créer votre propre rencontre avec les outils Skype et ZOOM , services en ligne gratuiit sur le modèle des rencontres New Pastoral. Voici en suivant le déroulé standard proposé pour ces rencontres ,le contact pour consulter, choisir et  utiliser gratuitement les vidéos: 

 

PROPOSITION DE FORMER UN CENACLE AUTOUR DE LA PROPOSITION DE RENCONTRE « NEW PASTORAL »

  • ·        Un paroissien prend l’initiative d’inviter des amis et crée ainsi un petit cénacle dont il sera l’hôte animateur. Il peut bien entendu répartir progressivement les rôles aux participants de rencontre en rencontre.
  • ·        Veillez à toujours commencer à l’heure, même si tout le monde n’est pas encore arrivé, et à terminer à l’heure. Ponctualité rime avec assiduité ! Une rencontre ne dépasse pas 1 heure 20. Donnez l’horaire précis du début et de la fin. Bien-sûr, chacun est libre de rester après…
  • ·        La rencontre se décompose ainsi : accueil = 10 minutes / visionnage = de   10 à   15 mns  / 1er tour de prise de parole = 10 mns / 2° tour de prise de parole = 20 à 30 mns / Partage d’un verre ensemble sur le mode apéro de confinement ( facultatif) = 15 à 20 mns.
  • ·        Proposer la vidéo à chaque participant. Chacun la voit soit avant la réunion, soit au moment de la réunion grâce à la fonction « partager mon écran » que l’hôte peut lancer.

 

  • ·        En début de réunion on prend 10 minutes pour s’habituer avec l’outil ZOOM. Vérifiez à l’avance si tout fonctionne bien (internet, wifi, connexion avec la télé par exemple)
  • ·        L’hôte animateur  lit l’introduction avant de visionner la vidéo. Pour chaque rencontre, une fiche correspondante est prévue comme fil conducteur. Chacun peut suivre le texte sur son Smartphone, sa tablette ou, pour ceux qui n’ont pas de supports mobiles, sur une fiche imprimée. (L’hôte la demande à la paroisse)
  • ·        L’hôte animateur commence par lire la 1 ère question et chacun, à tour de rôle et s’il le souhaite, répond brièvement.
  • ·        Ce tour dure 10mn environ. Chacun prend est invité à prendre la parole à son tour. C’est l’hôte qui annonce l’ordre du tour de réunion. On reçoit systématiquement la parole, mais on peut  ne rien dire et passer au suivant.
  • ·        L’hôte animateur lit, ensuite, la 2 ème question et chacun, à tour de rôle et s’il le souhaite, prend la parole.
  • ·        Ce tour dure 30mn environ. On utilise la même méthode de prise de parole qu’au premier tour.
  • ·        Il est conseillé de prévoir un tour préétabli mais de ne pas démarrer par : ''Qui veut prendre la parole ?''
  • ·        Voici ‘’les ingrédients’’ pour un ‘’bon’’ temps de partage :
  • ·        Chaque participant parle seulement s’il le souhaite et n’est jamais obligé de prendre la parole. On partage avant tout sur notre expérience personnelle et ce qui nous habite en profondeur. Il faut éviter de transformer ce temps en débat politique ou d'actualité. 
  • ·        Chacun prend la parole sans la monopoliser afin que tous aient le même temps d’expression. 
  • ·        L'écoute est active et bienveillante. le principe est de venir partager et s'enrichir de l'expérience des autres et non de débattre. 
  • ·        Chacun n'ouvre son micro qu'à la demande de l'hôte animateur qui peut aussi choisir d'être le seul à les activer. 
  • ·        Il est conseillé de visionner les vidéos, semaine après semaine, dans l’ordre proposé. Il est important de le respecter. Si jamais vous avez pris du retard, reprenez la série, là où vous l’avez arrêtée. L’hôte est le seul à posséder l'accès aux vidéos et il s’engage à ne pas les communiquer. Les vidéos peuvent se regarder au cours des rencontres mais aussi en dehors de celles-ci.
  •         Pour avoir accès à la videothèque New Pastoral contactez Bernard Mora  tel : 06 73 86 07 79/ Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .

CenacledelaparoleCENACLE SUR LE MODELE DES FOYERS DE LA PAROLE : 

1° Vous aurez la possibilité de rejoindre les foyers actuels  qui accueillent vendredi 29 Mai  en utilisant le lien qui sera mis à votre disposition à partir du dimanche précédent.

2° Mais vous pouvez mieux encore  rassembler chaque semaine votre propre Cénacle grâce à l'invitation à une visioconférence en utilisant Skype ou ZOOM services en lignes gratuit de réunion pour partager l'évangile du dimanche. Voici le déroulé d'une rencontre: 

Durée totale de la rencontre :1h à 1h 20 ( 2 X 40 minutes de réunion ZOOM Maximum)

 

ACCUEIL :  10 minutes

 Temps de mise au point de la réunion ZOOM , salutation des participants.

 

TEMPS DE PARTAGE DE LA PAROLE ( 40 minutes maximum )

Introduction (5 minutes) :

Quand tout le monde a rejoint la réunion, on prie l’Esprit Saint d’être là avec nous. L’hôte lit lui-même ou  invite un participant à lire la prière et lui donne la parole :  « Roi du ciel, Consolateur, Esprit de vérité, Toi qui es partout présent et qui emplis tout, Trésor des biens et Donateur de vie, viens et demeure en nous. Toi qui sondes les abîmes de la divinité, donne-nous une connaissance intime des profondeurs de Dieu, afin que nous nous attachions à lui de tout notre coeur et que nous devenions un même esprit avec Lui.      Amen. »

Ecoute de l’évangile  (5 minutes) :

L’hôte lit lui-même ou  invite un participant à lire l’évangile et lui donne la parole. L’animateur invite à imaginer la scène, la voir, la sentir, l’entendre, la toucher...

Premier tour de table : reconstituer ensemble la scène de l’évangile  : 10 minutes :

Où ? Quand ? Qui ? Que se passe-t-il ? Qu’est-ce qui est dit ? Les participants essaient de décrire la scène en essayant de l’imaginer.

L’hôte donne la parole en annonçant l’ordre des prises de parole, chacun la reçoit, mais est libre de passer son tour. On ne se répond pas. Chacun prend la parole une seule fois. Il n’y a pas d’obligation à s’exprimer.

Deuxième tour de table : Quel est le mot, l’expression, la phrase  que  je retiens du texte ? Pourquoi ? (10 à 15 minutes) :

Même façon de faire le tour de table que le temps précédent.

5°  Troisième tour de table : Quelle parole d’un des participants du tour de table précédent résonne en moi, me touche ? qu’est ce que j’y entends , ressens ? (10  minutes) :

Même façon de faire le tour de table que le temps précédent.

 

PRIERE DE FIN DE RENCONTRE QUI PEUT ETRE PRECEDEE D’UN TEMPS CONVIVIAL : ( 15 minutes)  : partage d’un verre, d’une tisane selon l’heure chacun chez soi mais ensemble.

Prière du père Grandmaison :   Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant pur et transparent comme une source ; obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses ; un cœur magnifique à se donner , tendre à la compassion ; un cœur fidèle et généreux, qui n’oublie aucun bien et ne tienne rancune d’aucun mal.  Faites-moi un cœur doux et humble aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin fils ; un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse ; un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel.

Amen

MOT DU CURE / DIMANCHE 02 MAI 2020 / 4° SEMAINE DU TEMPS PASCAL ET COMMENCEMEN DU MOIS DE MARIE

Frères et sœurs, nous entrons cette semaine dans le mois de Marie.

Une entrée dans le  mois de Marie marquée par la souffrance de ses enfants, l’inquiétude, la mort, mais aussi l’incroyable force altruiste de tant d’hommes et de femmes qui depuis deux mois et demi, risquent la contagion, et parfois leur vie au quotidien. Un chiffre est passé rapidement dans  nos informations, celui du nombre de médecins décédés de la contagion depuis le début des soins, ils seraient une vingtaine de  médecins libéraux et une dizaine de médecins en hôpitaux sans compter les infirmières et les aide soignantes ! Nos héros paient le prix fort  et le terme au péril de leur vie  n’est pas une exagération.

Le mois de Marie cette année ne sera pas seulement une action de grâce pour la vie, mais un combat pour elle ! Pour la vie des malades en réanimation, celle de tous ceux qui sont atteints, celle des soignants. Une action de grâce pour le courage des anonymes qui n’ont pas d’habitude la première place, précédés dans le cœur de la population par les artistes, les hommes politiques, les joueurs de football. L’épreuve nous remet dans la bonne échelle des valeurs, l’échelle de l’essentiel que nous devrions ne pas quitter, même dans la joie de la musique, du cinéma  et du sport.

Si ce propos est grave,  mais il est aussi plein d’émerveillement. Tous les témoignages de gestes de solidarité sont autant de raisons de s’émerveiller. Le dé-confinement  arrive, il est sans doute le bienvenu dans de nombreux cas  pour les frères et sœurs enfermés dans des espaces exigus, surtout les familles avec plusieurs enfants. Mais en y entrant nous devons garder à l’esprit le sacrifice des uns et la douleur des autres dans notre gestion personnelle et collective. Ne pas le faire, serait gravement coupable.

Notre réponse chrétienne dans ce mois de mai est la prière, par l’intercession de Marie. Prière du Rosaire, prière du chapelet ou d’une simple dizaine de « je vous salue Marie » quotidien. C’est le moment de croire en la puissance de la prière pour inspirer le bien, donner des forces et de la détermination pour garder espoir et réagir, entourer, protéger la Vie ! Que notre prière soit fidèle, persévérante, courageuse, confiante ! Dieu veut la vie, c’est le message de Pâques ! Nous en avons tant besoin, sauvons des vies par notre prudence mais aussi par le rempart de la prière. Prenons les mots si simples du « Je vous salue Marie » c’est la prière à une Mère. C’est la prière d’une Mère à laquelle nous nous confions ! Soyons durant ce mois au rendez-vous de la prière, c’est notre vocation de chrétien au cœur du monde, de tout chrétien et pas seulement des moines et des moniales ! L’oublier serait perdre la force de l’inspiration de l’amour dont notre monde, chaque homme, chaque femme a besoin, prêt ou loin de l’Eglise…. »

MOT DU CURE / DIMANCHE 10 MAI 2020 / 5° SEMAINE DU TEMPS PASCAL

Frères et sœurs, les voix s’élèvent suite aux décisions prises par les autorités civiles concernant la gestion des événements liés au culte. Certainement, il est important que nos gouvernants soient attentifs aux besoins spécifiques de cette partie de la population dont nous faisons partie, que sont les personnes croyantes, membres d’une communauté de foi, ayant des habitudes de rassemblement pour la prière. De ce fait il est légitime de faire entendre que pour nous chrétiens catholiques, la possibilité de se rassembler pour célébrer la passion du Seigneur, nous porter dans la prière et recevoir la communion n’est pas un acte superflu. Cependant, comme membres de  la communauté nationale, il est aussi essentiel que nous évitions de rentrer dans une forme de communautarisme plus attentifs à réclamer ses propres droits qu’à considérer le bien de tous. C’est d’autant plus important que dans l’identité même de notre appartenance à l’Eglise est comme un défi permanent inclus l’ouverture et l’attention à tous. L’Eglise ne se pense pas,  ne se vit pas, ne se conçoit pas sans la totalité de la communauté humaine et en-dehors d’une responsabilité des baptisés pour tous. De ce fait, il nous faut espérer la possibilité  retrouvée de la force de la prière communautaire et de la réception des sacrements sans véhémence, sans procès d’intention maladroits, dans la profonde confiance  que si Dieu a voulu nous donner l’abondance de sa grâce dans ces sacrements, il a aussi le pouvoir de le faire quand on ne peut pas les recevoir. Notre attention doit plus se porter sur ce qu’il est possible et aussi important à vivre maintenant, que nous suggère l’Esprit Saint ?  Le texte de la première épître de Pierre  de ce dimanche ne constitue-t-il pas une réponse motivante à cette question ?  Nous sommes des pierres vivantes, nous dit Pierre, pas des pierres inanimées, juxtaposées, mais des pierres qui se rassemblent d’elles-mêmes, qui participent activement  à la construction de l’Eglise qui ne se bâtit que elles , c’est-à-dire par nous, par nos efforts de fraternité, de partage, de rassemblement. Ces paroles nous inspirent d’interpréter  ce temps qui s’ouvre devant nous avant la reprise possible de célébrations fin mai ou début juin, comme  un appel à tisser nos liens comme nous ne le faisons pas même en temps habituel. Et plus précisément, parce que nous sommes dans le mois de Marie qui trouve son apogée dans le temps du Cénacle avant la Pentecôte, ne sommes nous pas invités à ne pas attendre le 21 mai jour de l’Ascension pour nous rassembler en cénacles ? Nous rassembler  sans nous déplacer, sans déroger à la distanciation sociale, mais en nous retrouvant en autant de petits cénacles que nous pourrons former autour du partage de la parole ou d’un support de réflexion comme le sont les vidéos du mouvement catholique « New Pastoral » que nous avons invités dans notre pastorale ? Qu’est ce qui nous empêche si nous le voulons chaque semaine en lieu et place de notre rassemblement à l’église,  de proposer de nous  rejoindre à quelques uns grâce à un outil facile d’usage comme Skype ou ZOOM en rencontre par visio conférence ? Dès cette semaine je nous invite pour tout le mois de mai  à nous rassembler en cénacle avec Marie une fois par semaine avec quelques amis, paroissiens ou pas, voisins, soit autour de l’évangile du dimanche ( le déroulé de la rencontre  étant accessible sur le site de la paroisse par le bouton  « Cénacle de la parole»  soit autour d’une vidéo New Pastoral ( contact pour utiliser les vidéos : père Frédéric-Marie  par mail à l'adresse suivante  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  ou par téléphone au : 06 88 03 05 27). Oui frères et sœurs répondons à notre vocation, soyons en ce mois de mai avec Marie,  des  «  pierres vivantes », entrons « dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu ».

MOT DU CURE / DIMANCHE 17 MAI 2020 / 6° SEMAINE DU TEMPS PASCAL

Deux mois déjà, deux mois depuis le dimanche 15 mars que nous sommes dans ce combat pour vivre, espérer, porter les larmes de ceux qui ont perdu un proche, sans le secours immédiat de la communauté.

La solitude dans laquelle a pu nous mettre ces deux mois, les uns et les autres, a eu son effet miroir. Non pas un miroir pour se mesurer, se juger ou se satisfaire de notre image, comme Narcisse qui tomba amoureux de son image et en perdit la vie. Mais un miroir pour regarder, au fond de nos yeux, la palpitation de nos âmes. Un miroir pour prendre le temps de se rendre transparent à soi-même et voir dans nos cœurs combien les autres y sont précieux.

En partageant avec des frères prêtres notre expérience de confinement, nous avons été plusieurs à exprimer qu’étonnement, forcés de célébrer l’eucharistie sans peuple, sans vous, frères et sœurs, vous étiez incroyablement présents !

Osons dire que l’Esprit nous a fait vivre de manière particulière la nécessité de vous porter durant la messe !

De vous confier tous, en la commençant, de demander que vous receviez la grâce de la communion dont vous êtes privés physiquement…

Je me souviens le lendemain de mon ordination diaconale, avoir eu un sentiment de responsabilité et de sollicitude pour mon Eglise comme je n’avais jamais vécu jusque -là.

Ma conclusion a été que cela ne venait pas de moi mais de l’Esprit en moi qui avec la mission, me donnait l’amour de mes frères chrétiens et le souci de leur vie dans le Seigneur comme je ne m’en étais jamais soucié ainsi.

L’Esprit épouse toutes les situations, les nôtres, et ne s’arrête jamais de nous conduire plus profondément dans le cœur de Dieu, une plongée dans l’abîme de sa tendresse.

Rien ne l’arrête et au contraire, tout lui sert pour nous enseigner, nous former de l’intérieur.

Soyons attentifs au sortir de ces deux mois de confinement, sur ce que nous avons pu entendre du Seigneur à travers nos espoirs, nos émotions, nos colères, nos courages.

Ne perdons pas ce qu’il a pu nous dire et que nous n’aurions écouté que d’une oreille distraite ! Prenons le temps de nous isoler, de faire silence et d’interroger l’Esprit qui vit en nous : «  Que m’as-tu enseigné, Seigneur, durant ces 8 semaines ? Qu’est-ce qui a pu résonner en moi comme jamais ? Quelle parole m’est venue, quelle pensée soudain a pris un sens nouveau ? ».

Car l’Esprit conserve et rénove tout à la fois. Le contraire de ce que font les hommes qui, depuis la nuit des temps, se combattent entre conservateurs et rénovateurs ! Comme si la vie n’exigeait pas d’une main de conserver, de respecter, de recevoir et de l’autre d’imaginer, de transformer, de concevoir.

Ce temps que nous vivons demande de redécouvrir un héritage d’humanité qui n’est pas à inventer mais à recevoir.

Il se laisse découvrir dans tant d’héroïsmes au quotidien qui nous laissent sans voix !

Ce temps que nous vivons nous demande de l’inventivité, de l’adaptation, pour retrouver sans cesse le chemin de la Vie au cœur même du danger, de l’incertitude.

L’Esprit nous est donné pour nous aider à nous souvenir, et nous aider à inventer.

La tunique de nos vies est tissée de ces trois fils que sont le passé, le présent et l’avenir.

Apprendre et Remercier pour le passé, vivre le présent, inventer l’avenir, voilà l’aide que nous devons demander à l’Esprit dès ce Dimanche, sans attendre l’Ascension et le recul de la prière avec Marie.

Ne vivre qu’au passé, c’est se couper de l’avenir. Ne vivre qu’ au présent, c’est ignorer le chemin. Ne vivre qu’au futur, c’est ne pas savoir recueillir la vie là où seule elle se tient…ici et maintenant ! »

MOT DU CURE / DIMANCHE 24 MAI 2020 / 7° SEMAINE DU TEMPS PASCAL

Et voici le temps du cénacle ! Les apôtres nous dit Saint Luc, aussitôt après l’ascension, retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.

À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c'était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d'Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques. Tous, d'un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères. »  (Actes 1, 12-14).

Drôle de temps liturgique pour nous qui sommes invités à sortir de nos maisons avec précaution mais avec détermination, pour retrouver le dehors. Les apôtres eux font le mouvement inverse, ils s’enferment avec Marie dans la chambre haute pour prier. Ils le font dans l’obéissance de foi, obéissance de cœur à Jésus qui leur a demandé de demeurer à Jérusalem dans l’attente que s’accomplisse la promesse du Père, le baptême dans l’Esprit Saint.  Humainement, ils se seraient éloignés le plus vite possible de cette ville qui venait d’être le théâtre de moments terribles pour eux et leur communauté naissante. Mais Dieu leur demande de rester là, dans cette ville, parce que c’est dans le lieu même où la plus grande épreuve de leur foi a été vécue, l’apparent et bouleversant échec de la passion, que doit se manifester la Gloire de Dieu. Et Jésus leur demande d’attendre !

Attendre en chrétien, ce n’est pas regarder en l’air, laisser passer le temps, l’occuper comme on peut… en attendant que les choses sérieuses commencent ! L’attente chrétienne, c’est l’Espérance, la vertu théologale de l’Espérance dont Saint Thomas d’Aquin dit qu’elle a deux particularités : être espérance en Dieu et espérance de Dieu. Espérance en Dieu, c’est-à-dire confiance en sa parole et sa promesse. Espérance de Dieu, c’est-à-dire soif, celle dont l’apôtre Jean parle en conclusion de l’Apocalypse : « L'Esprit et l'Épouse disent : « Viens ! » Celui qui entend, qu'il dise : « Viens ! » Celui qui a soif, qu'il vienne. Celui qui le désire, qu'il reçoive l'eau de la vie, gratuitement. » (Apocalypse 22, 17). Une semaine pour vivre l’attente du don de l’Esprit Saint, vivre son espérance, son désir et dire notre soif. Dieu donne à la mesure de notre désir. Petit désir, petite prière, petit don de l’Esprit…Grand désir, prière fidèle, prière ardente, grande onction de l’Esprit Saint. Le dicton dit qu’on ne peut donner  à boire à un âne qui n’a pas soif ! Ne soyons pas vexés d’être ainsi comparés à des ânes, dans la crèche il y était,  l’âne ! Premier témoin de l’accomplissement de la promesse. En écho le psaume 72 ne dit-il pas et « Moi, stupide, comme une bête, je ne savais pas, mais j'étais avec toi » et plus loin « 28 Pour moi, il est bon d'être proche de Dieu ; j'ai pris refuge auprès de mon Dieu pour annoncer les œuvres du Seigneur aux portes de Sion » (Psaume 72, 22 puis 28). La foi nous rend bête, parce qu’on accepte de ne pas tout savoir ! Mais en rester  à ce constat c’est rester en chemin, ne pas découvrir qu’au-delà de ce que je vois, lui  se tient là quand je l’appelle.

Faisons de nos célébrations de la Pentecôte un grand appel de l’Esprit, qui viendra si nos chants sont vivants de désir ! Nous ne pourrons peut-être pas tous nous retrouver debout dans nos églises, par souci de prudence, par incapacité hélas  à trouver place dans nos assemblées à cause de la limite de personnes accueillies. Nous verrons si cela arrive, si nous pouvons y remédier. Mais par avance confions tout cela au Seigneur, afin qu’il nous trouve, où que nous soyons, chez nous, dedans ou dehors, en communion de désir du don de l’Esprit Saint sur l’Eglise mais aussi sur le monde.

MOT DU CURE POUR LA TROISIEME SEMAINE DE PÂQUES

Frères et sœurs, voilà 7 dimanches déjà que nous ne nous rassemblons plus dans nos églises. Nous sommes nous habitués ? Sans doute après 1 mois et demi bientôt, nous avons accepté la situation et pris de nouvelles habitudes. Certains craignent que cette habitude soit un oubli. Très sérieusement, beaucoup se demandent devant la vie de la paroisse comme à l’arrêt, mais est-ce que cela reprendra un jour ? Est-ce que cet événement ne sonne pas la fin d’une certaine manière de vivre notre foi ? J’avoue ne pas avoir cette inquiétude, parce que je crois en notre foi. Si elle se nourrit de ses beaux moments de rencontre, elle se nourrit aussi de notre quotidien, de notre espérance, de notre fidélité dans la prière personnelle, de notre engagement, de notre souci de garder éveillé en nous la lumière qu’apporte la Parole de Dieu. Cette période qui nous supprime les fruits apparents de notre vie de foi, la joie de goûter à la prière en communauté, nous engage à faire des racines plus profondes. C’est comme un  long hiver. Tout semble dormir, et cela se peut en réalité. Tout dépend du feu qui couve sous la cendre…Nous avons besoin de racines, nous devons faire nos racines à nous, et je pense aussi aux jeunes et aux enfants que nous avons la joie de côtoyer au KT ou à l’aumônerie. Je le crois profondément, l’appel de l’Esprit Saint est bien là, pour chacun, l’appel à faire de ce  jeun forcé un moment de conversion de ma vie de prière, de mon sens de la responsabilité de l’ensemble de la communauté chrétienne à laquelle j’appartiens, de mon sens de l’importance de ma participation à rendre ce moment plus humain. Et c’est malgré les erreurs, les faiblesses, parfois les mesquineries, globalement le spectacle que nous offre cette période. Un fantastique réveil de la solidarité, de la proximité. Attention, je ne saurais le dire et le redire, il n’est pas ici question de donner à cette situation finalement une bonne raison d’être. Dans notre conception de la providence divine, si rapidement nous opérons des glissements inacceptables, comme le fait de penser que finalement, il fallait quelque chose comme cela pour nous réveiller. Jésus lui-même dans l’évangile ne se permet pas de le dire, je l’avais déjà souligné avec vous. Devant les hommes qui veulent lui faire dire que les personnes mortes apparemment par malchance à cause de l’écroulement de la tour de Siloé, devaient être de plus grands pécheurs que les autres. On cherche toujours à penser qu’un mal finalement nous est arrivé un peu envoyé par Dieu, en vue d’un bien plus important. Le Dieu auquel je crois ne prend pas en otage la vie innocente même au nom d’un fin bonne en soi. Mais cette expérience immanquablement nous déstabilise et nous oblige alors à découvrir un autre équilibre, un aspect nous manque et nous développons  à la place une autre vitalité que nous avions laissé dormir. Car notre défaut à tous, le plus universellement partagé est sans doute l’habitude, cette facilité à vivre en pilote automatique, sans plus aller plus loin, vivre  de nos acquis, sur notre réseau, à la place que nous nous sommes faite. Personnellement, dans ma vie, les périodes de plus grand éveil, transformation, ont toujours été les périodes de changement , tous les grands changements de ma vie, des changements radicaux qui m’ont mis à nu, m’ont sorti d’un milieu où j’avais ma reconnaissance, m’ont  déposé là où je n’étais personne, où tout était à faire, Là où j’étais comme impuissant, et obligé de me remettre d’une manière de nouveau radicale entre les mains de Dieu. Après tout ce n’est pas si étonnant, c’est bien le chemin  d’Abraham notre père dans la foi à qui il a été demandé de quitter avant tout sans savoir où il allait. C’est encore le chemin du peuple de Dieu commencé une nuit, où soudain, il fallut quitter des maisons, des quartiers, des amis, que l’on côtoyait depuis toujours, laisser les meubles, le confort, et ne prendre qu’un bâton, une boule de pain non levé et prendre la route avec trois fois rien vers le désert. Ce temps n’est pas un temps perdu, mais un temps par lequel Dieu passe dans nos maisons, nous invite à lui redonner une place que peut-être il avait perdu dans notre vie à la maison. Dieu nous parle, frères et sœurs, et aujourd’hui comme hier, étonnamment il nous convertit davantage dans la nudité, le manque, que dans l’abondance. Nous passons avec lui, traversons ce temps, avec au cœur notre espérance, traversons ce temps avec tous ceux qui peinent, souffrent, n’en peuvent plus, traversons ce temps ensemble dans la profonde unité de notre prière les uns pour les autres, traversons ensemble, hâtons le pas ! Ne regardons par en arrière, en gémissant sur nos célébrations comme le peuple gémissait sur ce qu’il avait laissé en Egypte. A travers ce temps de jeun, d’incertitude, de souffrance, d’inquiétude, laissons nous appeler plus loin. Laissons-nous rejoindre là où nous sommes par Jésus comme les disciples d’Emmaüs. Oui, je le crois, si nous ne pouvons venir à lui dans nos assemblées, Jésus vient à chacun de nous dans notre quotidien, sachons le reconnaître. Bonne semaine à tous !

MOT DU CURE / DIMANCHE 19 AVRIL 2020

Frères et soeurs, nous entrons dans la deuxième semaine du temps pascal, le temps de la découverte d’une nouvelle manière deFrères et soeurs, nous entrons dans la deuxième semaine du temps pascal, le temps de la découverte d’une nouvelle manière devivre de la foi, de la présence de Jésus ressuscité. Et déjà les textes de la liturgie nous ont conduits à méditer au matin de Pâques lapremière expérience de la résurrection, celle du tombeau vide avec Marie de Magdala, Pierre et Jean, puis la suite de cetterencontre entre Marie de Magdala et Jésus auprès du tombeau ; la rencontre des pélerins d’Emmaüs dans l’après-midi de cepremier jour de la semaine qui était en train de devenir le « Jour du Seigneur », « Dies Domini », le dimanche , jour de larésurrection. Nous avons pu ensuite découvrir l’ultime rencontre de Jésus et des apôtres racontée dans l’évangile de Jean, celle dubord du lac de Galilée avec ce geste de la pêche miraculeuse qui signait la présence du maître. Ce Dimanche, nous voilà dans larencontre avec Thomas, Thomas l’incrédule, Thomas qui confirme si bien ce que l’évangile de Marc soulignait la veille, l’échecde la confiance entre disciples de Jésus, la difficulté de chacun à accorder crédit au témoignage des autres ! Sans doute larésurrection pour l’église naissante n’est pas simplement la présence du Christ, mais l’apprentissage de cette présence absente, decette absence qui se fait présence à l’intime de chacun qui doit désormais se glisser dans les coeurs pour les changer. Jésus n’avaitilpas eu ces paroles énigmatiques au cours du repas de la Pâque : « Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous.19D'ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi. » (Jean (LIT) 14). Je pars,mais je reviens, d’abord tel que j’étais, vous me verrez tel que je suis ressuscité avec mon corps et vous vous réjouirez ! Mais jevais m’éloigner encore, cette fois pour le temps de l’Eglise et ne serai plus visible sinon pour vous qui vivez de mon amour, demon Esprit saint et serez ainsi capable de me voir au milieu de vous, d’accéder à ma présence, dans ma Parole, dans mes gestes( les sacrements), dans l’intimité de la prière et la joie de la communion.

Il est bon pour vous que je m’en aille, car si je m’en vais pas le paraclet, l’Esprit Saint ne viendra pas à vous, en vous, avait-ilencore dit. La présence du Christ ressuscité doit devenir une présence intérieure à chacun de nous. Une présence qui noustransforme et en nous transformant, en nous faisant croire en la seule puissance de transformation et de préservation du monde etde l’humanité qu’est l’Amour de Dieu pour nous, croire que par cet amour répandu en ceux qui l’accueillent nous pouvonschanger ! Ce changement, il est ce qui frappe à la lecture du passage des actes des apôtres de ce dimanche : « Les frères étaientassidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. La crainte de Dieu étaitdans tous les coeurs (…) Tous les croyants vivaient ensemble, et ils avaient tout en commun ; ils vendaient leurs biens et leurspossessions, et ils en partageaient le produit entre tous en fonction des besoins de chacun. Chaque jour, d’un même coeur,ils fréquentaient assidûment le Temple, ils rompaient le pain dans les maisons, ils prenaient leurs repas avec allégresse etsimplicité de coeur ; ils louaient Dieu ». Fidélité à la prière, esprit de louange et d’action de grâce avec la joie qui va avec ;partage et communion, vie fraternelle ; communauté de biens, souci d’une juste répartition des biens selon les besoins et simplicitéde la vie. Cette vision que l’on peut se dire idéalisée, n’en dit pas moins des éléments incroyables de la transformation chrétienne !La présence de la victoire de l’amour en chacun, transformer la vie et le visage de la communauté humaine. De la méfiance ou dumépris, on passe à la confiance et à l’accueil. De l’individualisme forcené, on entre dans le partage, de la priorité donnée à sespropres biens, on entre dans la justice qui est souci autant du bien de l’autre que du sien propre. De la quête insatiable desrichesses, on entre dans une vie sobre, simple et heureuse !

Que prône aujourd’hui à l’avant-garde de notre histoire, ceux qui voient le monde et l’humanité aller à leur ruine par l’exploitationimmodérée des richesses et le déséquilibre d’un monde dont le moteur est le profit ? Un souci des équilibres humains dans lajustice, une sobriété heureuse qui en diminuant notre consommation de biens permette à la Terre de ne pas s’épuiser sousl’appétit dévorant et sans respect des hommes.Des siècles avant nous les grands philosophes classiques de nos études de philosophie, Platon et Aristote, eux les non-chrétienspuisque précédant l’ère chrétienne de 5 et 4 siècles, avaient, avec une grande clairvoyance , déjà fait le bon diagnostic. C’est ladémesure des désirs humains, leur refus de se laisser mesurer qui conduit les sociétés humaines à leur ruine. Platon dans laRépublique avait dit déjà que « se laisser aller à l’accroissement illimité de leur richesse en débordant la borne assignée par lesnécessités » était « la principale source des maux privés ou publics dont souffrent les sociétés humaines » et Aristote en parlant del’économie avait clairement distingué et séparé l’économie familiale et politique qui a comme but de rendre disponibles auxindividus et à la collectivité les richesses « nécessaires à la vie et utiles à la communauté politique ou familiale » et l’économieliée à l’existence de la monnaie qui tout en facilitant les échanges commerciaux, présentait le danger de développer un commerceanimé par la seule quête sans limite de profit, une économie déconnectée des besoins réels et du souci de l’humain. Une tellevision est frappante, car nous le voyons bien, la crise sanitaire actuelle nous a remis en mémoire les politiques de délocalisationmassive de l’industrie de nos pays européens vers des pays où la main d’oeuvre est juste moins chère et ceci en vue de plus deprofit. Cette crise risque de montrer une grande différence entre les pays quant à la capacité de répondre à une épidémie de cetteampleur à cause des situations de pauvreté entretenues ou provoquées par des politiques locales et internationales irresponsables,incapables de réellement faire progresser l’ensemble de la population, dans toutes les couches sociales.Le message de la résurrection en ce temps pascal est dans la vision d’une société de justice, de partage, de souci les uns desautres, qui trouve dans la foi en Dieu sa source. Si la foi et la prière doivent demeurer des choix libres, prions pour que noussachions par notre témoignage au sein de toutes les communautés auxquelles nous appartenons, donner cet élan de justice, derespect, de partage. Montrons à l’opposé de la maxime de Qohélet, que tout n’est pas Vanité, témoignons qu’il y a du nouveausous le soleil ! Que nous possédons des anticorps pour nous défendre contre le virus de l’inhumanité qui se laisse apercevoir dansl’importance de l’apparence, du pouvoir et de l’argent qui continue à vouloir mener le monde, le nôtre et celui de nos enfants. Al’invitation de notre Pape François vendredi dernier : « Trouvons les anticorps nécessaires de la justice, de la charité et de lasolidarité! ». Comme pour cette épidémie, c’est à chacun de nous d’en guérir pour ne plus contaminer les autres

Grille de révision de vie / Corona virus

Mars Avril 2020

L’épidémie de Covid-19 et le confinement nous obligent à changer nos modes de vie et de relations. L’ACI nous propose de regarder, discerner les changements qui s’opèrent pour souligner les transformations nécessaires.

  1. Comment je suis impacté par la situation sur les plans personnel, familial, professionnel, social, ecclésial ? Quelles en sont les répercussions ?

Si je suis concerné par un proche malade, voire un décès dans mon entourage, comment je vis cela ? Comment cela change ma vision et me transforme ?

Dans ces domaines, qu’est-ce que j’observe pour les autres autour de moi (en pensant notamment à la situation des personnes du secteur médical, aux répercussions sur les activités économiques, aux relations interpersonnelles). Comment je m’informe ?

  1. Comment je vis ces situations ? Qu’est-ce qui est vital pour moi ? indispensable à ma vie ? Mes priorités sont-elles modifiées ? Comment l’expérience de notre fragilité nous transforme-t-elle ?

Comment les autres autour de moi vivent ces situations dans ces différents domaines (secteur médical et sanitaire, activité économique, relations de proximité). Quelles réactions individuelles et collectives ? Quelles paroles entendues ? Quelles solidarités vécues ?

  1. Quelles initiatives suis-je amené (e) à prendre moi-même et avec d’autres ? Quelles sont les marges de manœuvre ?

Suis-je invité (e) par d’autres à des actions utiles ? Quelles initiatives je vois se mettre en place autour de moi ? A quelle solidarité suis-je appelé ?

Comment cette crise me permet elle de prendre du recul par rapport à nos habitudes, pour accepter des changements profonds ? A quoi sommes-nous appelés, individuellement et collectivement ? A quel type de solidarité et de partage des biens cela-nous appelle-t-il ? Quelles décisions prendre individuellement et collectivement ?

  1. Au terme d’un échange en équipe : et nous ?

Qu’en disons-nous ? Que découvrons-nous et retenons-nous ? Qu’est-ce qui nous réconforte, nous réjouit, nous dynamise ? Qu’est-ce qui surprend, inquiète, révolte ?

Qu’est-ce que cela révèle de la place de nos milieux de vie dans l’organisation de la société ? Quelles réflexions faisons-nous sur le temps, l’espace, les modes de vie, la mondialisation, l’organisation de la société nationale et internationale ?

Laudato si rappelle que "tout est fragile", "tout est donné, tout est lié". En quoi cela modifie-il nos comportements personnels, nos modes de vie collectifs et les choix de notre société... Quels appels à servir le bien commun mondial entendons-nous ?

      Quelle Bonne Nouvelle est possible ?

Prière de la Famille Vincentienne

Dieu miséricordieux, protecteur des personnes sans défense,
regarde avec compassion ton peuple
qui souffre des dangers de cette pandémie mondiale.

Soit compatissant envers nous, montre-nous ta miséricorde infinie
et guide les mains

de ceux qui tentent de surmonter cette situation !

Instille en nous un esprit de générosité
afin que nous sachions comment aider les plus faibles :

les personnes âgées, les sans-abri et les pauvres…

ceux qui subissent le plus cette crise.
Rapprochons-nous de ces personnes

et aidons-les dans ces moments difficiles !

Protège les médecins et les infirmières

et tous les professionnels de la santé
qui sont en première ligne de cette pandémie !
Éclaire leurs esprits afin qu’ils puissent trouver un remède.

Nous te le demandons par Jésus-Christ, ton Fils Notre Seigneur,

le protecteur de ceux qui sont dans le besoin. Amen.

Notre Père et Je vous salue Marie

SVdePLa famille Vincentienne est l'Association qui regroupe, au plan mondial, tous ceux qui veulent vivre selon les intuitions et les réalisations de saint Vincent de Paul : les prêtres (Lazaristes), les sœurs (Filles de la Charité) et d'autres congrégations, asso-ciations, mouvements qui partagent le même héritage. Cette prière a été proposée à tous les membres dans plus de 50 pays et en une dizaine de langues différentes.

Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur,
Exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles :
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur ;
il se souvient de son amour,
De la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père, et au Fils,
et au Saint-Esprit,
Maintenant et à jamais,
dans les siècles des siècles. Amen.

MOT DU CURE POUR LA PAQUES ET LA PREMIER SEMAINE DE PÄQUES

Frères et sœurs, nous voici au terme du temps de carême encore étourdis par la célébration de pâques ! une célébration qui nous ramène aux origines de l’Eglise dans ses 3 premiers siècles, ou elle a vécu et s’est développée sans églises, sans grand rassemblement, mais s’est tissé dans les cœurs de chacun et au sein des maisons, des foyers. L’Eglise a vécu confiné plus de 300 ans. S’est elle ainsi perdue ! Pas du tout, ne pouvant s’élever dans des cultes magnifiques, des constructions édifiantes, une visibilité de chaque instant, elle a pris racine dans les individus, dans leur chair, leur quotidien. Elle s’est faite conviction personnelle, engagement et persévérance dans la foi, malgré tout. Elle a pris racine au lieu de s’élever tout droit vers le ciel sans assise. Elle a habité l’humble quotidien des chrétiens, sans bruit, sans démonstrations ostentatoires. Elle s’est consolidée dans les âmes, a épousé l’identité de sa mission, celle du levain caché dans la pâte. Elle n’est devenue visible qu’au bout de ce long hiver ou ce long temps de semailles où elle a posé ses bases. Et des bases elle n’en a pas d’autre que la foi de chaque chrétien. Les colonnes de l’Eglise  ce sont les croyants, à chaque croyant une nouvelle colonne. Ce carême a été une forme de retour à ce temps,  nous avons vécu un carême dans le secret de nos maisons et par là c’est renouvelé l’expérience de la première Eglise. Nous avons vécu la Parole qui ouvre chaque année ce temps de conversion, nous sommes entrés dans le secret de nos foyers, pour y réapprendre à retrouver le Père dans notre chambre intérieure, celle que nous rejoignons quand nous  faisons silence et nous mettons en sa présence. Cela ne fait pas de cette situation de souffrance une bénédiction de Dieu, ce serait si inhumain de penser ou de dire cela ! mais cette situation nous a contraint à une manière de vivre notre foi qui nous ramène aux racines de la foi.

C’est dans ce contexte que nous avons vécu notre carême comme ce qu’il est, une grande intercession pour les hommes et le monde. Car la foi chrétienne, ne commence pas comme les prophéties des faux prophètes qui disent que tout va très bien ! Elle commence quand on se laisse toucher par la joie de l’autre mais aussi par ses larmes. Si les larmes du monde peuvent nous paraître certaines années lointaines à nous qui pouvons avoir et c’est tant mieux une vie sans faim, sans violence, sans trop grande injustice. Cette année elles étaient les nôtres ou toutes proches, la porte du voisin qui est médecin, la rue d’après où quelqu’un est mort, l’Epahd où je connais des anciens. La prière en a pris un réalisme plus grand. Elle était nécessaire pour garder l’espérance et on s’est remis à croire qu’elle pouvait apporter aux autres. Et on s’est mis à oser ajouter notre bonne volonté à celle des autres, et on s’est mis à croire qu’effectivement un fleuve est composée de gouttes d’eau mais que de goutte d’eau en goutte d’eau, le ruisseau ce fait rivière, la rivière large fleuve et le fleuve Océan ! Et de partout on s’est mis à associer nos gouttes de bonnes volontés pour faire un fleuve de soutien.

C’est dans ce contexte que nous avons vécu la Pâques ! Là encore un passage de la mort à la vie qui d’un coup nous parlait avec émotion. Comment ne pas lire la résurrection à la lumière de ce que nous vivons. Nous attendons une résurrection. Elle a commencé à s’éveiller dans les cœurs par la prière plus personnelle, par les gestes multiples de solidarité, un atelier masque improvisé dans une cuisine, l’héroïsme désarmant de jeunes infirmières heureuses d’aller dans une autre région soutenir leurs collègues submergés !

La vie est là, elle se réveille, elle est déjà vainqueur dans sa ténacité non pas à survivre mais à partager, se soutenir. La Vigile de Pâques a célébré cet éveil et cette victoire annoncée.

Et nous voici ce matin du mardi de pâques appelé à rester encore dans nos foyers, pour au moins un mois si ce n’est plus. Alors comment vivre de la résurrection quand il semble que nous devons encore rester au tombeau, cachés en attendant de pouvoir éclater de joie pour fêter la victoire de la vie ?

En rendant grâce pour tous les bourgeons de vie et d’amour vrai simple, que cette situation a suscité. Nous sommes depuis un mois et pour encore plusieurs semaines sans doute, dans une Pâques, un passage. Nous vivons la Pâques sans nous en rendre compte au quotidien. Passons ensemble en portant l’inhumanité de la maladie ,  de l’isolement, de la mort dans une espérance de vie qui nous vient de la passion du Christ. Rendons grâce pour tous les bourgeons qui apparaissent, rendons grâce pour la vie ! J’ai été frappé par de nombreux messages qui n’étaient pas nécessairement religieux , mais qui disaient « la Vie est belle ! Prenons soin de la Vie ! ». Quelle belle profession de foi universelle et tellement proche de notre foi pascale ! je nous invite à faire de tout le temps pascal, de chaque jour, un chant de louange à la Vie, une prière d’action de grâce pour la vie, afin que ne s’efface plus de nos pensées et de nos cœurs, que la Vie est notre bien le plus précieux, un bien commun à tous les hommes et tous les vivants. Aimons, vivons, préservons la Vie !

 S3

Mot du dimanche de notre curé (audio et texte)

  AudioFML     MotS03


cierge pascal 2020 VaticanLouange quotidienne matinale du lundi au vendredi et le dimanche

Un signe de croix

 

Une parole  d'introduction  : "Seigneur ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange" 

La prière du magnificat

(cliquez sur l'image ci-dessous)

Visitation de Jacobo da Pontormo 1529

 

 

 

 

 

 

La prière de la semaine

PRIÈRE DE SŒUR ÉLISABETH DE LA TRINITÉ

Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.

O mon Dieu, Trinité que j’adore,
aidez-moi à m’oublier entièrement
pour m’établir en vous, immobile et paisible
comme si déjà mon âme était dans l’éternité!.(…)

O mon Christ aimé crucifié par amour,(…)
je Vous demande de me revêtir de Vous-même,
(…) Venez en moi comme Adorateur,
comme Réparateur et comme Sauveur.

O Verbe éternel, parole de mon Dieu,
je veux passer ma vie à Vous écouter,
je veux me faire tout enseignable afin d’apprendre tout de Vous;(…)

O Feu consumant, Esprit d’amour,
survenez en moi afin qu’il se fasse en mon âme
comme une incarnation du Verbe;
que je Lui sois une humanité de surcroît,
en laquelle il renouvelle tout son mystère.

Et vous, ô Père, penchez-Vous vers votre pauvre petite créature,
ne voyez en elle que le Bien-aimé en lequel
Vous avez mis toutes vos complaisances.

O mes Trois, mon Tout, ma Béatitude,
Solitude infinie, Immensité où je me perds,
je me livre à Vous

Un chant à écouter : https://www.youtube.com/watch?v=UWblx0K7P0Q 


Office des laudes du samedi 9h (à défaut, prendre la louange quotidienne)

 A prendre sur le site gratuit AELF

 

                                         

 

 S4

Mot du dimanche de notre curé (audio et texte)

  AudioFML     MotS04


cierge pascal 2020 VaticanLouange quotidienne matinale du lundi au vendredi et le dimanche

Un signe de croix

 

Une parole  d'introduction  : "Seigneur ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange" 

La prière du magnificat

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Visitation de Jacobo da Pontormo 1529

 

 

 

 

 

 

La prière de la semaine pour cette première semaine du mois de Marie est la prière du père Grandmaison : 

Sainte Marie, Mère de Dieu,

 Gardez-moi un cœur d’enfant pur et transparent comme une source ;

obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses ;

un cœur magnifique à se donner , tendre à la compassion ;

un cœur fidèle et généreux, qui n’oublie aucun bien et ne tienne rancune d’aucun mal.

Faites-moi un cœur doux et humble aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin fils ;

un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse ;

un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel.  Amen

Père de Grandmaison 

Un chant à écouter : Hymne acathiste https://www.youtube.com/watch?v=TbAxe_gNvVQ  


Office des laudes du samedi 9h (à défaut, prendre la louange quotidienne)

 A prendre sur le site gratuit AELF

 

                                         

 

 S5

 

Mot du dimanche de notre curé (audio et texte)

  AudioFML     MotS05


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Un signe de croix

 

Une parole  d'introduction  : "Seigneur ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange" 

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La prière de la semaine   Belle prière à Marie du psautier :

Bénissons le Seigneur, en mémoire de son humble servante :

R/ : Béni sois tu !

Seigneur Jésus, annoncé par les prophètes,
tu es né d’une Vierge.
— En mémoire de Marie à Bethléem,

À la prière de ta mère,
tu as changé l’eau en vin.
— En mémoire de Marie à Cana,

À l’heure de ta mort,
tu nous as confié ta mère. 
— En mémoire de Marie au pied de la croix,

Quand l’Esprit descendit sur les Apôtres,
ta mère priait au milieu d’eux. 
— En mémoire de Marie au Cénacle,

 


Office des laudes du samedi 9h (à défaut, prendre la louange quotidienne)

 A prendre sur le site gratuit AELF

 

                                         

 

S6

 

Mot du dimanche de notre curé (audio et texte)

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La prière de la semaine  (Pape Francois)

« Sous ta protection nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu ».

Dans la présente situation dramatique, chargée de souffrances et d’angoisses qui frappent le monde entier, nous recourons à Toi, Mère de Dieu et notre Mère, et nous cherchons refuge sous ta protection.

O Vierge Marie, tourne vers nous tes yeux miséricordieux dans cette pandémie du coronavirus, et réconforte ceux qui sont perdus et qui pleurent leurs proches qui sont morts, enterrés parfois d’une manière qui blesse l’âme. Soutiens ceux qui sont angoissés pour les personnes malades auprès desquelles, pour empêcher la contagion, ils ne peuvent être proches. Suscite la confiance en celui qui est inquiet pour l’avenir incertain et pour les conséquences sur l’économie et sur le travail.

Mère de Dieu et notre Mère, implore pour nous de Dieu, Père de miséricorde, que cette dure épreuve finisse et que revienne un horizon d’espérance et de paix. Comme à Cana, interviens auprès de ton Divin Fils, en lui demandant de réconforter les familles des malades et des victimes, et d’ouvrir leur cœur à la confiance.

 


Office des laudes du samedi 9h (à défaut, prendre la louange quotidienne)

 A prendre sur le site gratuit AELF

 

                                         

 

 S7

 Mot du dimanche de notre curé (audio et texte)

  AudioFML     MotS07


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Un signe de croix

 

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 La prière de la semaine 

Prière à Notre Dame du Cénacle :

Seigneur, tu  as  comblé des dons de l'Esprit-Saint la bienheureuse Marie toujours Vierge ta Mère, lorsqu'elle priait avec les disciples dans la solitude du Cénacle. Nous t’en prions, fais-nous aimer la retraite du cœur, afin que priant mieux,  nous méritions d'être remplis des grâces du Saint-Esprit, toi qui règnes avec le Père et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles, AMEN.


Office des laudes du samedi 9h (à défaut, prendre la louange quotidienne)

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S1

Mot du dimanche de notre curé

AudioFML   MotS01 


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Un signe de croix

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La prière de la semaine

Acte d'offrande de Ste Thérèse de l'Enfant Jésus

O mon Dieu! Trinité Bienheureuse, je désire vous Aimer et vous faire Aimer (...) Puisque vous m'avez aimée jusqu'à me donner votre Fils unique pour être mon Sauveur et mon Epoux, les trésors infinis de ses mérites sont à moi, je vous les offre avec bonheur, vous suppliant de ne me regarder qu'à travers la Face de Jésus et dans son Coeur brûlant d'Amour . 
 

(...)   Je sens en mon coeur des désirs immenses et c'est avec confiance que je vous demande de venir prendre possession de mon âme. Ah! je ne puis recevoir la Sainte Communion aussi souvent que je le désire, mais, Seigneur, n'êtes-vous pas Tout-Puissant?... Restez en moi, comme au tabernacle, ne vous éloignez jamais de votre petite hostie...
   
   Après l'exil de la terre, j'espère aller jouir de vous dans la Patrie, mais je ne veux pas amasser de mérites pour le Ciel,  je veux travailler pour votre seul Amour, dans l'unique but de vous faire plaisir, de consoler votre Coeur Sacré et de sauver des âmes qui vous aimeront éternellement.

   Au soir de cette vie je paraîtrai devant vous les mains vides car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes oeuvres. Toutes nos justices ont des taches Note: 16  à vos yeux. (Is 64,6) Je veux donc me revêtir de votre propre Justice et recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même. 


 (...)  Afin  de vivre dans un acte de parfait Amour je m'offre comme victime d'holocauste à votre Amour miséricordieux, vous suppliant de me consumer (2v ) sans cesse, (Jn 7,38) laissant déborder en mon âme les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en vous et qu'ainsi je devienne Martyre de votre Amour, ô mon Dieu!...

  (...) Je veux, ô mon Bien-Aimé, à chaque battement de mon coeur vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois, jusqu'à ce que les ombres s'étant évanouies je puisse vous redire mon Amour dans un Face à Face Eternel!...  

(Les Prières de Ste Thérèse. - Prière n  6 Acte d'Offrande)

Un chant à écouter (Abba Père du groupe "Cieux ouverts!" ) https://youtu.be/CrGHh0movGQ?list=RDCrGHh0movGQ


Office des laudes du samedi 9h (à défaut, prendre la louange quotidienne)

 A prendre sur le site gratuit AELF

 

                                         

 

 S2

Mot du dimanche de notre curé (audio et texte)

AudioFML    MotCureS02


cierge pascal 2020 VaticanLouange quotidienne matinale du lundi au vendredi et le dimanche

Un signe de croix

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La prière du magnificat

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La prière de la semaine

Mon Père,

Je m’abandonne à Toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout.

Pourvu que ta volonté se fasse en moi en toutes tes créatures, je ne désire rien d’autre, mon Dieu.

Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur parce que je t’aime et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains, sans mesure, avec une infinie confiance, car tu es mon Père.

Père Charles de Foucault.              

Un chant à écouter  https://www.youtube.com/watch?v=SfoBa36-dLo


Office des laudes du samedi 9h (à défaut, prendre la louange quotidienne)

 A prendre sur le site gratuit AELF

 

                                         

 

Le père Frédéric-Marie nous propose cette prière pour débuter le temps pascal

Prière d'un patient guéri datant de 2018

J’ai été malade Seigneur, et des  hommes en blancs à l’hôpital se sont penchés sur moi.

Ils m’ont donné le sommeil pour travailler au plus profond de mon être.

Je me suis réveillé et peu à peu et mes forces sont revenues.

Mais le médecin soigne et le patient guérit.

J’ai mis toute ma force pour sortir de cette parenthèse et retourner à ma vie.

Comme l’hiver prépare le printemps j’ai recouvré peu à peu la santé, la force est revenue.

Mais en retournant à mes frères j’ai entendu les prières qu’ils t’avaient adressées.

Comme autant de bons samaritains dans le secret de leur cœur, ils étaient là pour m’accompagner.

« Ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre… » (Ps91/12)

Le médecin soigne et le patient guérit : qui suis-je pour bénéficier de tant de sollicitude ?

Je suis de ce peuple d’hommes appelés par son Dieu Père à devenir humains :

frères et sœurs par son fils Jésus Christ venu au milieu de nous …

De cette communauté de vivants qui veille sur les siens et sur le monde dans le silence.

Cette communauté de croyants qui espère, et vit au quotidien le royaume.

Cette communauté de bons Samaritains pour qui chaque homme compte.

Et le patient guérit … ! Alors Je veux rendre grâce pour chacun d’eux.

Dans mon humanité en germe je me suis aperçu, que ma prière avait balbutié des noms.

Christian, Philippe, Serge … Et quelques autres. Comprendre son baptême en humanité.

Partager ainsi la faiblesse, devenir à son tour un bon samaritain sur ce chemin.

Entrer ébloui dans la Lumière comme un pèlerin qui avance vers le soleil levant

Et pourtant être aussi cet ouvrier inutile qui donne sans chercher à reprendre

Cet ouvrier qui a appris de son maître que l’Amour se multiplie quand il se partage.

Et le patient guérit… Merci Seigneur d’avoir fait germer en moi cette humanité,

Merci à mes frères et sœurs d’avoir frappé à ma porte, de m’avoir appelé.

De m’avoir rappelé à cette fraternité où, tous veillent à tous, humblement, petitement.

Merci d’être de ton peuple en marche vers la lumière qui appelle soulage et guérit..

Un pèlerin en marche au milieu de ses frères